Télédétection et Traitement d'Images
Laboratoire de Géosciences du Pacifique Sud
http://gepasud.upf.pf/Télédétection/feed/atom.html
2011-05-02T23:49:19Z
Joomla! 1.5 - Open Source Content Management
Etude de Classification SVM Conjointe Radar et Optique de l'île de Nuku Hiva
2008-10-07T00:25:57Z
2008-10-07T00:25:57Z
http://gepasud.upf.pf/nuku-hiva.html
Stoll Benoît
benoit.stoll@upf.pf
<p align="center"><em>(En Construction)</em></p><p>A la Rentrée 2008-2009 Robin Pouteau a accepté de conduire une thèse sur les îles Marquises.</p><p align="center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/mosaique-nuku-hiva_ikonos.jpg" border="0" alt="Mosaique Ikonos Nuku Hiva" title="Mosaique Ikonos Nuku Hiva" width="517" height="400" /> </p><p align="center"><em>Mosaique IKONOS de l'île de Nuku Hiva</em></p><p align="center"> <img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/nukuhiva_airsar.jpg" border="0" alt="Mosaique AirSAR de Nuku Hiva" title="Mosaique AirSAR de Nuku Hiva" width="561" height="300" /></p><p align="center"><em>Mosaique AirSAR de l'île de Nuku Hiva </em></p><p> </p>
<p align="center"><em>(En Construction)</em></p><p>A la Rentrée 2008-2009 Robin Pouteau a accepté de conduire une thèse sur les îles Marquises.</p><p align="center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/mosaique-nuku-hiva_ikonos.jpg" border="0" alt="Mosaique Ikonos Nuku Hiva" title="Mosaique Ikonos Nuku Hiva" width="517" height="400" /> </p><p align="center"><em>Mosaique IKONOS de l'île de Nuku Hiva</em></p><p align="center"> <img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/nukuhiva_airsar.jpg" border="0" alt="Mosaique AirSAR de Nuku Hiva" title="Mosaique AirSAR de Nuku Hiva" width="561" height="300" /></p><p align="center"><em>Mosaique AirSAR de l'île de Nuku Hiva </em></p><p> </p>
Étude de l Occupation des Sols de Tahiti
2008-10-06T23:58:40Z
2008-10-06T23:58:40Z
http://gepasud.upf.pf/tahiti.html
Stoll Benoît
benoit.stoll@upf.pf
<p>Nous avons demandé et obtenu lors de l'appel à projet du BQR 2006-2007 un financement pour acheter de la donnée SPOT5 de Tahiti par l'intermédiaire du programme ISIS du CNES.</p>
<p style="text-indent: 0.95cm; margin-bottom: 0cm" align="justify">En effet l'île de Tahiti concentre la majorité de la population polynésienne, elle a ainsi été la première à bénéficier d'un intérêt des services administratifs pour l'acquisition d'outils à base géographique tels que cadastre, PGA, etc... Des campagnes de photographies aériennes ont donc été menées sur la quasi totalité de l'île (à l'exception du centre de Tahiti Iti). De ce fait, aucune image satellite optique à haute définition n'a été commandée par le territoire récemment.</p>
<p style="text-indent: 0.95cm; margin-bottom: 0cm" align="justify">Devant le constat que les photographies aériennes coûtent cher (nécessiter de mobiliser un avion avec son équipage ne pouvant faire d'acquisition que par beau temps) et que les capteurs satellites ont vu leur performances s'accroître pour atteindre des précision de 1 mètre au sol, le territoire a commencé à acheter de la donnée Ikonos en remplacement des photographies aériennes sur les îles non encore couvertes.</p>
<p style="text-indent: 0.95cm; margin-bottom: 0cm" align="justify">Le constat était que l'on disposais d'images satellites optiques à haute résolution sur des îles dont la population et les problématiques sociales qui en découlent sont limitées alors que sur Tahiti où se concentrent la majorité des problématiques pouvant être abordées par l'intermédiaire d'images satellite haute résolution et de la télédétection, nous ne disposions pas des images nécessaires.</p>
<p style="text-indent: 0.95cm; margin-bottom: 0cm" align="justify">Les thématiques pouvant être, l'étude du couvert végétal, l'extension de la zone urbaine, étude de zones à risque, le suivi du récif corallien, etc...</p>
<p style="text-indent: 0.95cm; margin-bottom: 0cm" align="justify"> </p>
<p> </p>
<h3>La donnée satellite SPOT5</h3>
<p style="text-indent: 0.95cm; margin-bottom: 0cm" align="justify">Une image SPOT5 de Tahiti a été acquise pendant la phase de test du capteur satellite, le 26 mai 2002, cette image a servi de support pour du matériel de promotion du capteur SPOT5 et de la société SPOT Images: ( poster géant dans le hall d'exposition de la conférence internationale sur la télédétection IGARSS03, à Toulouse, plaquette publicitaire SPOT Images, etc... ).</p>
<p style="text-indent: 0.95cm; margin-bottom: 0cm"> </p>
<div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/tahiti.gif" border="0" alt="SPOT5 Tahiti" title="SPOT5 Tahiti" width="222" height="172" /></div>
<p align="center"><em>©CNES (2002), distribution Spot Images S.A. </em></p>
<p style="text-indent: 0.95cm; margin-bottom: 0cm" align="justify">Celle ci est d'une qualité exceptionnelle puisque sans un seul nuage (qui est la principale limitation des capteurs optiques), avec une résolution de 2m50 et 4 bandes de fréquence: R, G, Proche Infra-rouge et Infra Rouge.</p>
<p style="text-indent: 0.95cm; margin-bottom: 0cm" align="justify">Cette image n'a été mise au catalogue SPOT Images que très récemment devant l'intérêt répété de différents acquéreurs potentiels Tahitiens et à ce jour la connaissance de son existence est restée confidentielle.</p>
<p>Nous n'avons pas pu obtenir cette image car elle avait acquise pendant la période de test du capteur et n'avait pas toutes la qualité requise. Nous avons donc choisi une autre donnée SPOT5 datant du <strong>30 Mai 2002</strong> de très bonne qualité.</p>
<table border="0" align="center">
<tbody>
<tr>
<td>
<div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/tahiti_10m.jpg" border="0" alt="Tahiti 10m" title="Tahiti 10m" /></div>
<div style="text-align: center"><em>©CNES (2002), distribution Spot Images S.A. </em></div>
</td>
<td>
<div><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/tahiti_25m.jpg" border="0" alt="Tahiti 2m50" title="Tahiti 2m50" width="494" height="400" /></div>
<div><em>©CNES (2002), distribution Spot Images S.A. </em></div>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<p>La programmation du satellite pour une nouvelle donnée récente est effective depuis un an et demi et nous n'avons toujours pas validé de donnée exempte de nuages ce qui montre la difficulté d'acquérir de la donnée satellite en milieu insulaire tropical.</p>
<p>(update) Nous venons juste de recevoir une nouvelle image datée du <strong>06 Mai 2009</strong>, la voici, il y a un peu plus de nuages que sur la précédente, mais les zones intéressantes en sont exemptes, comme la papenoo, la presqu'île, la zone urbaine, etc...</p>
<table border="0" align="center">
<tbody>
<tr>
<td>
<div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/tahiti_spot5_2009_25m.jpg" border="0" width="493" height="400" /></div>
<div style="text-align: center"><em>©CNES (2009), distribution Spot Images S.A.</em></div>
</td>
<td>
<div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/tahiti_spot5_2009_10m.jpg" border="0" width="497" height="400" /></div>
<div style="text-align: center"><em>©CNES (2009), distribution Spot Images S.A.</em></div>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<p align="center"> </p>
<div></div>
<h3>Collaboration IRD - UPF - Territoire</h3>
<p>Nous avons entamé en ce début d'année Universitaire 2008-2009 une collaboration avec l'IRD de Nouméa pour traiter la donnée SPOT5 de Tahiti. Nous intégrons en cela le projet CRISP (Coral Reef Initiatives for the Pacific) et sa composante GERSA que dévelloppe l'US ESPACE de l'IRD Nouméa.</p>
<p>Le projet vise à entre autre évaluer l'apport terrigène au lagon en calculant le risque érosif grâce à un modèle de Pertes en Sol. Notre travail consiste à fournir le facteur de végétation qui entre dans l'équation Universelle de Pertes en Sol. Ce facteur de végétation peut être obtenu par une classification de l'occupation des sols et du couvert végétal (île de Tahiti, données SPOT5) mais aussi par un calcul d'indice de végétation SARvi (île de Moorea, données JPL-AirSAR).</p>
<h3>Ile de Tahiti - Premières classifications</h3>
<p>En ce début d'année Universitaire 2008-2009 nous avons effectué une première classification grossière (10m) du couvert végétal de l'île de Tahiti dont vous avez un aperçu ci dessous afin de sortir les premiers résultats du modèle.</p>
<p align="center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/tahiti_10classes.jpg" border="0" alt="Classification Tahiti" title="Classification Tahiti 10 classes" width="497" height="400" /></p>
<p align="center"><em>©CNES (2002), distribution Spot Images S.A. GePaSud 2008<br /></em></p>
<h3>Ile de Moorea - SARvi</h3>
<p>Sur l'île de Moorea nous ne disposons pas encore de données optique haute définition mais l'indice de végétation SARvi développé précédemment pourrait servir à alimenter le modèle de risque érosif. Cet indice permet d'avoir une gradation de l'indice entre 0 et 1 suivant la quantité de végétation présente à contrario d'un indice de végétation comme le NDVI basé sur la donnée optique qui indique uniquement s'il y a présence de végétation ou pas.</p>
<p> </p>
<div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/moorea_mskedm.jpg" border="0" alt="image AirSAR de Moorea" title="image AirSAR de Moorea" width="500" height="400" /></div>
<div style="text-align: center"><em>Mosaïque AirSAR de l'île de Moorea </em><em>©G</em><em>ePaSUD 2008</em></div>
<p>Il nous a fallu recalculer cet indice pour l'île de Moorea entière et voici le résultats</p>
<p align="center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/moorea_sarvim.jpg" border="0" alt="indice de végétation SARvi Moorea" title="indice de végétation SARvi Moorea" width="500" height="400" /></p>
<div style="text-align: center"><em>Indice de végétation SARvi de l'île de Moorea </em><em>©G</em><em>ePaSUD 2008</em></div>
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<p> </p>
<p>Nous avons demandé et obtenu lors de l'appel à projet du BQR 2006-2007 un financement pour acheter de la donnée SPOT5 de Tahiti par l'intermédiaire du programme ISIS du CNES.</p>
<p style="text-indent: 0.95cm; margin-bottom: 0cm" align="justify">En effet l'île de Tahiti concentre la majorité de la population polynésienne, elle a ainsi été la première à bénéficier d'un intérêt des services administratifs pour l'acquisition d'outils à base géographique tels que cadastre, PGA, etc... Des campagnes de photographies aériennes ont donc été menées sur la quasi totalité de l'île (à l'exception du centre de Tahiti Iti). De ce fait, aucune image satellite optique à haute définition n'a été commandée par le territoire récemment.</p>
<p style="text-indent: 0.95cm; margin-bottom: 0cm" align="justify">Devant le constat que les photographies aériennes coûtent cher (nécessiter de mobiliser un avion avec son équipage ne pouvant faire d'acquisition que par beau temps) et que les capteurs satellites ont vu leur performances s'accroître pour atteindre des précision de 1 mètre au sol, le territoire a commencé à acheter de la donnée Ikonos en remplacement des photographies aériennes sur les îles non encore couvertes.</p>
<p style="text-indent: 0.95cm; margin-bottom: 0cm" align="justify">Le constat était que l'on disposais d'images satellites optiques à haute résolution sur des îles dont la population et les problématiques sociales qui en découlent sont limitées alors que sur Tahiti où se concentrent la majorité des problématiques pouvant être abordées par l'intermédiaire d'images satellite haute résolution et de la télédétection, nous ne disposions pas des images nécessaires.</p>
<p style="text-indent: 0.95cm; margin-bottom: 0cm" align="justify">Les thématiques pouvant être, l'étude du couvert végétal, l'extension de la zone urbaine, étude de zones à risque, le suivi du récif corallien, etc...</p>
<p style="text-indent: 0.95cm; margin-bottom: 0cm" align="justify"> </p>
<p> </p>
<h3>La donnée satellite SPOT5</h3>
<p style="text-indent: 0.95cm; margin-bottom: 0cm" align="justify">Une image SPOT5 de Tahiti a été acquise pendant la phase de test du capteur satellite, le 26 mai 2002, cette image a servi de support pour du matériel de promotion du capteur SPOT5 et de la société SPOT Images: ( poster géant dans le hall d'exposition de la conférence internationale sur la télédétection IGARSS03, à Toulouse, plaquette publicitaire SPOT Images, etc... ).</p>
<p style="text-indent: 0.95cm; margin-bottom: 0cm"> </p>
<div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/tahiti.gif" border="0" alt="SPOT5 Tahiti" title="SPOT5 Tahiti" width="222" height="172" /></div>
<p align="center"><em>©CNES (2002), distribution Spot Images S.A. </em></p>
<p style="text-indent: 0.95cm; margin-bottom: 0cm" align="justify">Celle ci est d'une qualité exceptionnelle puisque sans un seul nuage (qui est la principale limitation des capteurs optiques), avec une résolution de 2m50 et 4 bandes de fréquence: R, G, Proche Infra-rouge et Infra Rouge.</p>
<p style="text-indent: 0.95cm; margin-bottom: 0cm" align="justify">Cette image n'a été mise au catalogue SPOT Images que très récemment devant l'intérêt répété de différents acquéreurs potentiels Tahitiens et à ce jour la connaissance de son existence est restée confidentielle.</p>
<p>Nous n'avons pas pu obtenir cette image car elle avait acquise pendant la période de test du capteur et n'avait pas toutes la qualité requise. Nous avons donc choisi une autre donnée SPOT5 datant du <strong>30 Mai 2002</strong> de très bonne qualité.</p>
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<tbody>
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<td>
<div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/tahiti_10m.jpg" border="0" alt="Tahiti 10m" title="Tahiti 10m" /></div>
<div style="text-align: center"><em>©CNES (2002), distribution Spot Images S.A. </em></div>
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<div><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/tahiti_25m.jpg" border="0" alt="Tahiti 2m50" title="Tahiti 2m50" width="494" height="400" /></div>
<div><em>©CNES (2002), distribution Spot Images S.A. </em></div>
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</tr>
</tbody>
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<p>La programmation du satellite pour une nouvelle donnée récente est effective depuis un an et demi et nous n'avons toujours pas validé de donnée exempte de nuages ce qui montre la difficulté d'acquérir de la donnée satellite en milieu insulaire tropical.</p>
<p>(update) Nous venons juste de recevoir une nouvelle image datée du <strong>06 Mai 2009</strong>, la voici, il y a un peu plus de nuages que sur la précédente, mais les zones intéressantes en sont exemptes, comme la papenoo, la presqu'île, la zone urbaine, etc...</p>
<table border="0" align="center">
<tbody>
<tr>
<td>
<div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/tahiti_spot5_2009_25m.jpg" border="0" width="493" height="400" /></div>
<div style="text-align: center"><em>©CNES (2009), distribution Spot Images S.A.</em></div>
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<div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/tahiti_spot5_2009_10m.jpg" border="0" width="497" height="400" /></div>
<div style="text-align: center"><em>©CNES (2009), distribution Spot Images S.A.</em></div>
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<h3>Collaboration IRD - UPF - Territoire</h3>
<p>Nous avons entamé en ce début d'année Universitaire 2008-2009 une collaboration avec l'IRD de Nouméa pour traiter la donnée SPOT5 de Tahiti. Nous intégrons en cela le projet CRISP (Coral Reef Initiatives for the Pacific) et sa composante GERSA que dévelloppe l'US ESPACE de l'IRD Nouméa.</p>
<p>Le projet vise à entre autre évaluer l'apport terrigène au lagon en calculant le risque érosif grâce à un modèle de Pertes en Sol. Notre travail consiste à fournir le facteur de végétation qui entre dans l'équation Universelle de Pertes en Sol. Ce facteur de végétation peut être obtenu par une classification de l'occupation des sols et du couvert végétal (île de Tahiti, données SPOT5) mais aussi par un calcul d'indice de végétation SARvi (île de Moorea, données JPL-AirSAR).</p>
<h3>Ile de Tahiti - Premières classifications</h3>
<p>En ce début d'année Universitaire 2008-2009 nous avons effectué une première classification grossière (10m) du couvert végétal de l'île de Tahiti dont vous avez un aperçu ci dessous afin de sortir les premiers résultats du modèle.</p>
<p align="center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/tahiti_10classes.jpg" border="0" alt="Classification Tahiti" title="Classification Tahiti 10 classes" width="497" height="400" /></p>
<p align="center"><em>©CNES (2002), distribution Spot Images S.A. GePaSud 2008<br /></em></p>
<h3>Ile de Moorea - SARvi</h3>
<p>Sur l'île de Moorea nous ne disposons pas encore de données optique haute définition mais l'indice de végétation SARvi développé précédemment pourrait servir à alimenter le modèle de risque érosif. Cet indice permet d'avoir une gradation de l'indice entre 0 et 1 suivant la quantité de végétation présente à contrario d'un indice de végétation comme le NDVI basé sur la donnée optique qui indique uniquement s'il y a présence de végétation ou pas.</p>
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<div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/moorea_mskedm.jpg" border="0" alt="image AirSAR de Moorea" title="image AirSAR de Moorea" width="500" height="400" /></div>
<div style="text-align: center"><em>Mosaïque AirSAR de l'île de Moorea </em><em>©G</em><em>ePaSUD 2008</em></div>
<p>Il nous a fallu recalculer cet indice pour l'île de Moorea entière et voici le résultats</p>
<p align="center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/moorea_sarvim.jpg" border="0" alt="indice de végétation SARvi Moorea" title="indice de végétation SARvi Moorea" width="500" height="400" /></p>
<div style="text-align: center"><em>Indice de végétation SARvi de l'île de Moorea </em><em>©G</em><em>ePaSUD 2008</em></div>
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<p> </p>
Présentation du pôle TTI - GePaSUD
2008-03-15T02:28:28Z
2008-03-15T02:28:28Z
http://gepasud.upf.pf/presentation-teledetection.html
Administrator
sebastien.chabrier@upf.pf
<h2 align="justify"> </h2><h1><strong>Télédétection et Traitement d'Images Radar et Multi-Spectrales des Iles de Polynésie Française.</strong></h1><div align="justify"> </div><p align="justify">Membres : <a href="http://pages.upf.pf/Benoit.Stoll/">Benoît Stoll</a>, <a href="http://pages.upf.pf/Sebastien.Chabrier/">Sébastien Chabrier</a></p><h3>Historique</h3><div align="justify"> </div><p align="justify">Le pôle Télédétection et Traitement d'images a débuté au sein du laboratoire Terre-Océan par une collaboration avec le Territoire de la Polynésie française et le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de NASA afin d'acquérir, depuis une plate-forme aéroportée, des images Radar de polarimétrie (POLSAR) et d'interférométrie (TOPSAR) et multi-spectrales (instrument MASTER) d'une grande partie des îles hautes de la Polynésie française. Cette campagne d'acquisition, baptisée PACRIM II, a été menée à bien en Août 2000. Les images multi-spectrales et radar ont été délivrées à partir de début 2002. </p><p align="justify">La campagne PACRIM II a été entièrement financée par le gouvernement du Territoire de la Polynésie française et n'est pas une action isolée puisque le Territoire et l'Etat ont mis en chantier, au cours de l'année 2002, deux ambitieux projets concernant l'ensemble des îles de Polynésie française : </p><div align="justify"><ul><li>la cartographie des îles par photographie aérienne (campagne d'acquisition débutée début 2002) qui a vite mutée en une campagne d'acquisition de données satellite Ikonos. </li><li>la définition d'un Plan de Prévention des Risques (étude confiée au Bureau de Recherches Géologiques et Minières mi 2002).</li></ul></div><div align="justify">Le pôle Télédétection et Traitement d'images du laboratoire GePaSUD (anciennement Terre-Océan) s'appuie piroritairement sur le traitement de la donnée satellite disponible localement, ce qui nous a conduit à travailler sur de la donnée radar (AirSAR), et optique (Ikonos et Quickbird). </div><div align="justify"> </div><div align="justify">Nous avons donc tout d'abord concentré nos efforts sur les seules images dans le domaine du visible, en faisant des études sur le récif corallien, nous avons en particulier effectué une comparaison de différents capteurs pour l'étude de récifs coralliens, ainsi qu'une comparaison d'algorithmes de classification sur ce même thème, mais aussi sur le milieu terrestre comme l'étude de l'île de Moorea et de sa caldera principale, la vallée d'Opunohu. </div><div align="justify"> </div><div align="justify">L'étude de la vallée d'Opunohu à Moorea a été aussi l'occasion de lancer une recherche sur l'exploitation de la donnée AirSAR, recherche qui a trouvé son prolongement sur l'étude de l'île de Tubuai, avec l'étude de l'apport de la polarimétrie radar pour cartographier le couvert végétal. </div><div align="justify"> </div><div align="justify">Un autre projet que nous avons mené à bien dans le quadriennal précédent et qui se termine en 2008-2009 est l'étude de la cocoteraie des tuamotu sur des images Ikonos. </div><div align="justify">Deux autres projets sont en phase de démarrage: l'étude de l'île de Tahiti sur donnée SPOT5 multidate ainsi que l'étude de l'utilisation de données radar et optiques conjointement pour effectuer une classification du couvert végétal des îles hautes marquisiennes. <br /></div><h3 align="justify">Objectifs Quadriennal 2008-2012<br /></h3><div align="justify"> </div><p>Les techniques de télédétection appliquées au contexte polynésien avec l’imagerie radar et multi-spectrale pour l’identification du couvert végétal, du récif corallien et de la pression urbaine. </p><p>Dans le précédent quadriennal, cet axe a travaillé sur l’identification du couvert végétal à partir de donnée AirSAR ou Ikonos/Quickbird. </p><p>Il va désormais travailler sur l’étude conjointe de données Radar et Optique Haute Définition pour l’élaboration de cartes thématiques de la végétation basées sur un jeu de classes enrichies tenant compte à la fois des propriétés structurelles de la cible provenant de la donnée Radar et des propriétés spectrales et texturelles provenant de la donnée Optique.</p><p>La base de données d’images disponible remontant à 2000, grâce aux nouvelles acquisition de données, il travaillera aussi sur la détection de changement entre des images satellites de dates différentes, comme par exemple avec de la donnée optique haute définition SPOT5 de 2002 et 2007 sur l’île de Tahiti, île qui concentre la majorité des problématiques sociétales en Polynésie française (espèces végétales envahissantes, extension de la zone urbaine, dégradation du récif corallien, zones à risques, etc…). </p><p>L’acquisition de nouvelles données satellites Radar est de plus envisagée pour étudier entre autre l’évolution du couvert végétal depuis la campagne PACRIM2 de 2000 comme l’extension des forêts de Pinus Caribea. </p><p>De nouvelles compétences sont mises à disposition de cet axe depuis l’arrivée de Sébastien Chabrier comme la segmentation d’images, l’analyse de textures, l’apprentissage et l’évaluation de résultats de segmentation / classification.</p><p>Pour le réseau POGENET, cet axe travaillera sur la télédétection en mode INSAR (pour l’étude de la déformation des îles en Polynésie), sur l’étude du couvert végétal (pour la détermination de l’évapotranspiration). Il bénéficiera du réseau pour le positionnement ultra-précis par GPS différentiel.<em><br /><br /></em></p><h3 align="justify">Données et Méthodes </h3><div align="justify"> </div><p align="justify">L'équipe Télédétection et Traitement d'images a pris un parti concernant ses axes de recherche, qui consiste à utiliser au mieux les données disponibles sur le territoire, et ainsi exploiter cette banque de donnée exceptionnellement riche. </p><p align="justify">Les données qui seront exploitées sont donc de différents types: </p><div align="justify"> <ul><li><strong>les images " multi-spectrales à haute résolution spatiale "</strong><ul><li>images Ikonos (4 bandes et 4m de résolution ou 80cm en panchromatique)</li><li>SPOT5</li><li>Quickbird. </li></ul></li></ul> <ul><li><strong>les images " radar " </strong>polarimétrique ou interférométrique<ul><li>TOPSAR - POLSAR</li><li>tout autre satellite radar haute définition (donnée à programmer)</li></ul></li></ul> </div><p align="justify">Les méthodes qui seront employées et les axes de recherche explorés sont tout aussi variés : </p><div align="justify"><ul><li>Fusion multi-sources de données de différentes résolutions spatiales et spectrales.</li><li>segmentation.</li><li>classifications supervisées et comparaisons d'algorithmes.</li><li>méthode dites de " détection de changements " ou " change detection ".</li><li>Etude des marqueurs de texture pour la classification du couvert végétal</li><li>Utilisation conjointe de données hétérogènes</li><li>Etude et Utilisation d'algorithmes SVM</li></ul> </div><p align="justify"> </p>
<h2 align="justify"> </h2><h1><strong>Télédétection et Traitement d'Images Radar et Multi-Spectrales des Iles de Polynésie Française.</strong></h1><div align="justify"> </div><p align="justify">Membres : <a href="http://pages.upf.pf/Benoit.Stoll/">Benoît Stoll</a>, <a href="http://pages.upf.pf/Sebastien.Chabrier/">Sébastien Chabrier</a></p><h3>Historique</h3><div align="justify"> </div><p align="justify">Le pôle Télédétection et Traitement d'images a débuté au sein du laboratoire Terre-Océan par une collaboration avec le Territoire de la Polynésie française et le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de NASA afin d'acquérir, depuis une plate-forme aéroportée, des images Radar de polarimétrie (POLSAR) et d'interférométrie (TOPSAR) et multi-spectrales (instrument MASTER) d'une grande partie des îles hautes de la Polynésie française. Cette campagne d'acquisition, baptisée PACRIM II, a été menée à bien en Août 2000. Les images multi-spectrales et radar ont été délivrées à partir de début 2002. </p><p align="justify">La campagne PACRIM II a été entièrement financée par le gouvernement du Territoire de la Polynésie française et n'est pas une action isolée puisque le Territoire et l'Etat ont mis en chantier, au cours de l'année 2002, deux ambitieux projets concernant l'ensemble des îles de Polynésie française : </p><div align="justify"><ul><li>la cartographie des îles par photographie aérienne (campagne d'acquisition débutée début 2002) qui a vite mutée en une campagne d'acquisition de données satellite Ikonos. </li><li>la définition d'un Plan de Prévention des Risques (étude confiée au Bureau de Recherches Géologiques et Minières mi 2002).</li></ul></div><div align="justify">Le pôle Télédétection et Traitement d'images du laboratoire GePaSUD (anciennement Terre-Océan) s'appuie piroritairement sur le traitement de la donnée satellite disponible localement, ce qui nous a conduit à travailler sur de la donnée radar (AirSAR), et optique (Ikonos et Quickbird). </div><div align="justify"> </div><div align="justify">Nous avons donc tout d'abord concentré nos efforts sur les seules images dans le domaine du visible, en faisant des études sur le récif corallien, nous avons en particulier effectué une comparaison de différents capteurs pour l'étude de récifs coralliens, ainsi qu'une comparaison d'algorithmes de classification sur ce même thème, mais aussi sur le milieu terrestre comme l'étude de l'île de Moorea et de sa caldera principale, la vallée d'Opunohu. </div><div align="justify"> </div><div align="justify">L'étude de la vallée d'Opunohu à Moorea a été aussi l'occasion de lancer une recherche sur l'exploitation de la donnée AirSAR, recherche qui a trouvé son prolongement sur l'étude de l'île de Tubuai, avec l'étude de l'apport de la polarimétrie radar pour cartographier le couvert végétal. </div><div align="justify"> </div><div align="justify">Un autre projet que nous avons mené à bien dans le quadriennal précédent et qui se termine en 2008-2009 est l'étude de la cocoteraie des tuamotu sur des images Ikonos. </div><div align="justify">Deux autres projets sont en phase de démarrage: l'étude de l'île de Tahiti sur donnée SPOT5 multidate ainsi que l'étude de l'utilisation de données radar et optiques conjointement pour effectuer une classification du couvert végétal des îles hautes marquisiennes. <br /></div><h3 align="justify">Objectifs Quadriennal 2008-2012<br /></h3><div align="justify"> </div><p>Les techniques de télédétection appliquées au contexte polynésien avec l’imagerie radar et multi-spectrale pour l’identification du couvert végétal, du récif corallien et de la pression urbaine. </p><p>Dans le précédent quadriennal, cet axe a travaillé sur l’identification du couvert végétal à partir de donnée AirSAR ou Ikonos/Quickbird. </p><p>Il va désormais travailler sur l’étude conjointe de données Radar et Optique Haute Définition pour l’élaboration de cartes thématiques de la végétation basées sur un jeu de classes enrichies tenant compte à la fois des propriétés structurelles de la cible provenant de la donnée Radar et des propriétés spectrales et texturelles provenant de la donnée Optique.</p><p>La base de données d’images disponible remontant à 2000, grâce aux nouvelles acquisition de données, il travaillera aussi sur la détection de changement entre des images satellites de dates différentes, comme par exemple avec de la donnée optique haute définition SPOT5 de 2002 et 2007 sur l’île de Tahiti, île qui concentre la majorité des problématiques sociétales en Polynésie française (espèces végétales envahissantes, extension de la zone urbaine, dégradation du récif corallien, zones à risques, etc…). </p><p>L’acquisition de nouvelles données satellites Radar est de plus envisagée pour étudier entre autre l’évolution du couvert végétal depuis la campagne PACRIM2 de 2000 comme l’extension des forêts de Pinus Caribea. </p><p>De nouvelles compétences sont mises à disposition de cet axe depuis l’arrivée de Sébastien Chabrier comme la segmentation d’images, l’analyse de textures, l’apprentissage et l’évaluation de résultats de segmentation / classification.</p><p>Pour le réseau POGENET, cet axe travaillera sur la télédétection en mode INSAR (pour l’étude de la déformation des îles en Polynésie), sur l’étude du couvert végétal (pour la détermination de l’évapotranspiration). Il bénéficiera du réseau pour le positionnement ultra-précis par GPS différentiel.<em><br /><br /></em></p><h3 align="justify">Données et Méthodes </h3><div align="justify"> </div><p align="justify">L'équipe Télédétection et Traitement d'images a pris un parti concernant ses axes de recherche, qui consiste à utiliser au mieux les données disponibles sur le territoire, et ainsi exploiter cette banque de donnée exceptionnellement riche. </p><p align="justify">Les données qui seront exploitées sont donc de différents types: </p><div align="justify"> <ul><li><strong>les images " multi-spectrales à haute résolution spatiale "</strong><ul><li>images Ikonos (4 bandes et 4m de résolution ou 80cm en panchromatique)</li><li>SPOT5</li><li>Quickbird. </li></ul></li></ul> <ul><li><strong>les images " radar " </strong>polarimétrique ou interférométrique<ul><li>TOPSAR - POLSAR</li><li>tout autre satellite radar haute définition (donnée à programmer)</li></ul></li></ul> </div><p align="justify">Les méthodes qui seront employées et les axes de recherche explorés sont tout aussi variés : </p><div align="justify"><ul><li>Fusion multi-sources de données de différentes résolutions spatiales et spectrales.</li><li>segmentation.</li><li>classifications supervisées et comparaisons d'algorithmes.</li><li>méthode dites de " détection de changements " ou " change detection ".</li><li>Etude des marqueurs de texture pour la classification du couvert végétal</li><li>Utilisation conjointe de données hétérogènes</li><li>Etude et Utilisation d'algorithmes SVM</li></ul> </div><p align="justify"> </p>
Les Données Disponibles en Polynésie Française
2008-03-15T02:29:34Z
2008-03-15T02:29:34Z
http://gepasud.upf.pf/les-donnees-disponibles-en-polynesie-francaise.html
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sebastien.chabrier@upf.pf
La télédétection est une science indispensable en Polynésie française du fait de l'étendue de son territoire (grand comme l'europe) et de l'isolement de ses îles.<br />De plus en plus des données satellitaires sont acquises formant ainsi une base de données grandissante. <br />Les données disponibles sur le Territoire sont de plusieurs types: <dl><dt> <table border="0" width="100%"><tbody><tr><td><h3>les images " multi-spectrales à moyenne résolution spatiale "</h3></td></tr></tbody></table> </dt><dd>offrant une résolution au sol de 10 à 30 mètres et comportant de 3 ou 4 bandes de fréquence dans le domaine du visible </dd></dl> <ul><li><strong>SPOT</strong> (3 bandes et 30m de résolution) <img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/haraiki.jpg" border="0" hspace="10" vspace="10" width="247" height="200" align="top" /></li><li> <strong>ASTER </strong>(3 bandes et 15m de résolution) <img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/moorea_aster.jpg" border="0" hspace="10" vspace="10" height="200" align="top" /></li><li> <strong>Landsat ETM+</strong> (3 bandes et 30m de résolution) <img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/landsat7_tahiti.jpg" border="0" hspace="10" vspace="10" width="201" height="200" align="top" /></li></ul> <blockquote> <p>et jusqu'à 50 bandes dans le domaine visible, infrarouge et infrarouge thermique </p> </blockquote> <ul><li> <strong>MASTER</strong> (50 bandes et 20m de résolution) acquises durant la mission<strong> PACRIM2 </strong><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/master_taap_8b.jpg" border="0" hspace="10" vspace="10" width="192" height="200" align="top" /></li></ul> <dl><dt> <table border="0" width="100%"><tbody><tr><td><h3>les images " multi-spectrales à haute résolution spatiale "</h3></td></tr></tbody></table> </dt></dl> <ul><li><strong>Photo aérienne</strong> (3 bandes et 0,5 à 1 m de résolution) qui ont servi à établir un DEM des principales îles de la Polynésie française, malheureusement les conditions climatiques locales ont rendu difficile l'acquisition de ces données. <img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/moorea_photo.jpg" border="0" hspace="10" vspace="10" width="287" height="200" align="top" /></li><li><strong>CASI</strong> (jusqu'à 50 bandes et 0,5 m de résolution) <img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/casi_moorea_10b2.jpg" border="0" hspace="10" vspace="10" width="426" height="200" align="top" /></li><li><strong>Quickbird </strong>(4 bandes et 1,5m de résolution) sur certaines îles </li><li><strong>Ikonos</strong> (3 bandes et résolution métrique, en stéréo sur les îles hautes) Ces données remplacent les photos aériennes car moins chères, une base de données importante est en cours d'acquisition sur toutes les zones non couvertes par les photos aériennes.. <img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/taapuna_ikonos.jpg" border="0" hspace="10" vspace="10" width="228" height="200" align="top" /></li><li><strong>Spot5</strong> (4 bandes R,V,NIR,MIR en 10m ou Panchromatique en 2,5m) <img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/spot5_tahiti_zoom_mini.jpg" border="0" hspace="10" vspace="10" width="206" height="200" align="top" /></li></ul><dl><dt> <table border="0" width="100%"> <tbody><tr> <td><h3>les images " radar " </h3> </td></tr></tbody></table> </dt><dd> images JPL-AirSAR en polarimétrie ou interférométrie acquises durant la mission <strong>PACRIM2</strong> </dd></dl> <ul><li><strong>AirSAR (</strong>bande C_TOPSAR, L et P_POLSAR, 5m de résolution)</li><li><strong>DEM </strong>Modèle numérique d'élévation <img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/fatu_hiva_dem_2d.jpg" border="0" hspace="10" vspace="10" width="149" height="200" align="top" /> <img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/fatu_hiva_dem_3d.jpg" border="0" hspace="10" vspace="10" width="246" height="200" align="top" /> <img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/fatu_hiva_dem_3d_wire.jpg" border="0" hspace="10" vspace="10" width="246" height="200" align="top" /></li></ul> <br /><table border="0"><tbody><tr><td><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/logo_territoire.gif" border="0" width="58" height="62" align="absmiddle" /> </td><td><p><em> toutes ces données sont fournies par le territoire de la Polynésie française par l'intermédiaire de son service de l'urbanisme, </em></p><p><em>un grand merci à eux de faciliter la recherche à l'UPF en nous donnant droits d'utilisation de ces données</em></p></td></tr></tbody></table> <p>Les données utilisées lors de nos études sont principalement des données à haute résolution spatiale, <strong>IKONOS</strong>, <strong>SPOT5</strong>, <strong>Quickbird</strong> ou <strong>AirSAR</strong>. Les données de moindres résolutions spatiales n'ayant pas grand intérêt dans nos îles de superficie peu importante et leurs dates d'acquisitions sont en général trop anciennes.</p>
La télédétection est une science indispensable en Polynésie française du fait de l'étendue de son territoire (grand comme l'europe) et de l'isolement de ses îles.<br />De plus en plus des données satellitaires sont acquises formant ainsi une base de données grandissante. <br />Les données disponibles sur le Territoire sont de plusieurs types: <dl><dt> <table border="0" width="100%"><tbody><tr><td><h3>les images " multi-spectrales à moyenne résolution spatiale "</h3></td></tr></tbody></table> </dt><dd>offrant une résolution au sol de 10 à 30 mètres et comportant de 3 ou 4 bandes de fréquence dans le domaine du visible </dd></dl> <ul><li><strong>SPOT</strong> (3 bandes et 30m de résolution) <img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/haraiki.jpg" border="0" hspace="10" vspace="10" width="247" height="200" align="top" /></li><li> <strong>ASTER </strong>(3 bandes et 15m de résolution) <img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/moorea_aster.jpg" border="0" hspace="10" vspace="10" height="200" align="top" /></li><li> <strong>Landsat ETM+</strong> (3 bandes et 30m de résolution) <img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/landsat7_tahiti.jpg" border="0" hspace="10" vspace="10" width="201" height="200" align="top" /></li></ul> <blockquote> <p>et jusqu'à 50 bandes dans le domaine visible, infrarouge et infrarouge thermique </p> </blockquote> <ul><li> <strong>MASTER</strong> (50 bandes et 20m de résolution) acquises durant la mission<strong> PACRIM2 </strong><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/master_taap_8b.jpg" border="0" hspace="10" vspace="10" width="192" height="200" align="top" /></li></ul> <dl><dt> <table border="0" width="100%"><tbody><tr><td><h3>les images " multi-spectrales à haute résolution spatiale "</h3></td></tr></tbody></table> </dt></dl> <ul><li><strong>Photo aérienne</strong> (3 bandes et 0,5 à 1 m de résolution) qui ont servi à établir un DEM des principales îles de la Polynésie française, malheureusement les conditions climatiques locales ont rendu difficile l'acquisition de ces données. <img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/moorea_photo.jpg" border="0" hspace="10" vspace="10" width="287" height="200" align="top" /></li><li><strong>CASI</strong> (jusqu'à 50 bandes et 0,5 m de résolution) <img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/casi_moorea_10b2.jpg" border="0" hspace="10" vspace="10" width="426" height="200" align="top" /></li><li><strong>Quickbird </strong>(4 bandes et 1,5m de résolution) sur certaines îles </li><li><strong>Ikonos</strong> (3 bandes et résolution métrique, en stéréo sur les îles hautes) Ces données remplacent les photos aériennes car moins chères, une base de données importante est en cours d'acquisition sur toutes les zones non couvertes par les photos aériennes.. <img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/taapuna_ikonos.jpg" border="0" hspace="10" vspace="10" width="228" height="200" align="top" /></li><li><strong>Spot5</strong> (4 bandes R,V,NIR,MIR en 10m ou Panchromatique en 2,5m) <img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/spot5_tahiti_zoom_mini.jpg" border="0" hspace="10" vspace="10" width="206" height="200" align="top" /></li></ul><dl><dt> <table border="0" width="100%"> <tbody><tr> <td><h3>les images " radar " </h3> </td></tr></tbody></table> </dt><dd> images JPL-AirSAR en polarimétrie ou interférométrie acquises durant la mission <strong>PACRIM2</strong> </dd></dl> <ul><li><strong>AirSAR (</strong>bande C_TOPSAR, L et P_POLSAR, 5m de résolution)</li><li><strong>DEM </strong>Modèle numérique d'élévation <img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/fatu_hiva_dem_2d.jpg" border="0" hspace="10" vspace="10" width="149" height="200" align="top" /> <img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/fatu_hiva_dem_3d.jpg" border="0" hspace="10" vspace="10" width="246" height="200" align="top" /> <img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/fatu_hiva_dem_3d_wire.jpg" border="0" hspace="10" vspace="10" width="246" height="200" align="top" /></li></ul> <br /><table border="0"><tbody><tr><td><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/logo_territoire.gif" border="0" width="58" height="62" align="absmiddle" /> </td><td><p><em> toutes ces données sont fournies par le territoire de la Polynésie française par l'intermédiaire de son service de l'urbanisme, </em></p><p><em>un grand merci à eux de faciliter la recherche à l'UPF en nous donnant droits d'utilisation de ces données</em></p></td></tr></tbody></table> <p>Les données utilisées lors de nos études sont principalement des données à haute résolution spatiale, <strong>IKONOS</strong>, <strong>SPOT5</strong>, <strong>Quickbird</strong> ou <strong>AirSAR</strong>. Les données de moindres résolutions spatiales n'ayant pas grand intérêt dans nos îles de superficie peu importante et leurs dates d'acquisitions sont en général trop anciennes.</p>
Etude des Systèmes Coralliens de Polynésie Française
2008-03-15T02:30:36Z
2008-03-15T02:30:36Z
http://gepasud.upf.pf/les-iles-coralliennes.html
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sebastien.chabrier@upf.pf
<div align="justify"> Les systèmes coralliens sont caractérisés par une productivité élevée et une grande hétérogénéité. En Polynésie française, plusieurs types d'édifices insulaires doivent être considérés : les formations récifales d'<a href="http://www.upf.pf/jeto/ti/ile/ile.htm#iles">îles hautes</a> (récif-barrière et récif frangeant) et les <a href="http://www.upf.pf/jeto/ti/ile/ile.htm#atoll">atolls</a> (couronne et lagon). L'étude des systèmes coralliens par télédétection satellitaire se heurte à l'inadéquation de la résolution spectrale et spatiale des capteurs les plus courants (SPOT HRV, LANDSAT TM). Ainsi, la description des récifs d'îles hautes et couronnes d'atolls doit être envisagée à l'échelle du paysage, et les méthodes d'analyse doivent compenser la faiblesse des informations spectrales apportées par l'image. </div><p align="justify"> Les axiomes de la logique floue permettent d'améliorer les traitements statistiques et structurels traditionnels afin d'étudier des objets dont la nature et les limites sont imprécises, à l'instar des milieux coralliens. Il devient alors possible de construire des protocoles d'études de ces milieux. Les protocoles que nous avons définis décrivent: </p><div align="justify"><ol><li>le recueil d'informations sur le terrain, </li><li>la mise en correspondance de l'information de terrain et des informations spectrales de l'image, </li><li>des méthodes de classification floues (fusion multi-sources, classification paramétrique supervisée, segmentation à l'aide de règles structurelles), </li><li>des méthodes d'évaluation des classifications floues réalisées, </li><li>la caractérisation des types de frontières entre systèmes écologiques à limites indéterminées </li></ol> </div><p align="justify"> Ces développement méthodologiques compensent une partie des limites reconnues de la télédétection pour l'étude descriptive des systèmes coralliens. </p><p align="justify"> A partir de l'analyse d'images SPOT, nous proposons plusieurs résultats thématiques originaux sur la Polynésie française : <a href="http://www.upf.pf/jeto/ti/ile/ile.htm#appli1">cartographie de paysages sous-marins de l'île de Moorea</a>, <a href="http://www.upf.pf/jeto/ti/ile/ile.htm#appli2">identification des types de couronnes d'atolls</a> et inventaires d'objets remarquables (mares à kopara). En croisant ces résultats descriptifs avec des informations sur le fonctionnement des récifs acquis par ailleurs, des résultats fonctionnels également originaux sont proposés. Par exemple, nous définissons une <a href="http://www.upf.pf/jeto/ti/ile/ile.htm#appli3">typologie à l'échelle régionale des atolls</a> de l'archipel des Tuamotu ou nous évaluons le métabolisme récifal à l'échelle de l'île de Moorea. </p><p align="justify"> Ce travail a constitué le sujet de la thèse de Serge Andréfouët soutenue le 7 mai 1998 .</p><hr width="30%" /><div align="justify"> </div><h3 align="justify">La Polynésie Française et ses îles</h3><div align="justify"> </div><p align="justify"><font size="-1">Située au coeur du Pacifique Sud entre 7° et 29° Sud et entre 205 et 226° Est, la Polynésie française est composée de 118 îles océaniques réparties sur 5 archipels, présentant tous des formations coralliennes (Payri et Bourdelin, 1997). Au centre de la Polynésie s'étendent les 77 atolls des archipels des Tuamotu et Gambier. Cet ensemble est très étendu. Il s'étire sur un arc nord-ouest/sud-est long de 1600 km, large de 1000 km, compris entre 14°S et 24°S , 134°W et 148°W. A l'ouest de la Polynésie française se profile l'archipel de la Société avec 9 îles hautes et cinq atolls. Au sud se disperse l'archipel des Australes avec 6 îles hautes et un unique atoll. Au nord se trouve les Marquises avec ses 11 îles hautes, quasiment dépourvues de structures récifales, et son banc corallien submergé à peine apparent. Si l'ensemble des surfaces terrestres est très faible, la Zone Economique Exclusive associée à ce territoire occupe en revanche une superficie de 5 millions de km². </font><br /> </p><div align="justify"> </div><hr width="30%" /><div align="justify"> </div><h3 align="justify">Morphologie et étude des îles</h3><div align="justify"> <img src="http://www.upf.pf/jeto/ti/ile/img/moorea.gif" border="0" alt="ile de moorea" width="407" height="503" align="right" /></div><p align="justify"><font size="-1">Les systèmes coralliens d'<strong><a name="iles"></a> îles hautes (exemple : l'île de Moorea ci-contre) </strong> sont divisés en 4 secteurs géomorphologiques (Battistini et al., 1975):</font> </p><div align="justify"> <ol><li><font size="-1">le récif frangeant juxtaposé à l'édifice terrestre, </font></li><li><font size="-1">le lagon, dépression de largeur variable, qui a souvent l'aspect d'un chenal de largeur réduite,</font> </li><li><font size="-1">le récif-barrière situé à la périphérie et n'ayant plus de contact avec la partie terrestre de l'île,</font> </li><li><font size="-1">la pente externe, qui constitue la marge océanique du système.</font> </li></ol> </div><p align="justify"><font size="-1">Ce sont essentiellement les récifs frangeants et partie interne des récif-barrières qui ont été étudiés au détriment des lagons, souvent très réduits, et de la pente externe, moins accessible. La zone corallienne la plus fréquentée par les chercheurs depuis 30 ans est sans nulle doute la zone de Tiahura sur l'île de Moorea qui a servi et sert encore de site d'expérimentations pour de très nombreuses études relatives au cycle de la matière (Gattuso et al., 1993; LeCampion-Alsumard et al., 1993; Arias-Gonzalez, 1994; Chazottes et al., 1995; Gattuso et al., 1997; Delesalle et al., 1998), à la biodiversité (Dufour et Galzin, 1993), ou à l'hydrodynamique (Lenhardt, 1988). En revanche, très peu d'études se sont intéressées au système récifal à l'échelle de l'île de Moorea. </font><br /> </p><div align="justify"> </div><p align="justify"><font size="-1">L'<strong><a name="atoll"></a> atoll </strong> est structuré en 3 secteurs (Battistini et al., 1975) : </font></p><div align="justify"> <ol><li><font size="-1">le domaine océanique qui comprend la pente externe,</font> </li><li><font size="-1">la couronne récifale qui va de la crête algale externe à la pente interne du lagon,</font> </li><li><font size="-1">le lagon</font> </li></ol> </div><p align="justify"><font size="-1">La superficie totale des atolls dans le monde a été évaluée à 115.000 km² par Kinsey et Hopley, (1991). En Polynésie française, 84 îles sur 118 sont des atolls. L'ensemble Tuamotu-Gambier en héberge à lui seul 77. La partie bioconstruite des atolls est l'ensemble "pente externe - crête" et les karenas des lagons. Elle est le siège de la plus intense production et calcification. A l'opposé, les lagons sont des cuvettes de sédimentation, où s'accumulent les débris issus du domaine vivant. Les couronnes supportent les terres émergées de l'atoll et contrôlent par leurs ouvertures les flux d'eaux, de nutriments, de sédiments et de matières vivantes entre le domaine océanique et le lagon. Bien que les pentes externes, les crêtes récifales et les karenas soient les zones les plus productives, ce sont surtout les lagons d'atolls qui ont été étudiés dans les Tuamotu (Salvat, 1971; Sournia et Ricard, 1975; Rougerie et al., 1980; Charpy-Roubaud et al., 1990; Charpy, 1992; Delesalle et Sournia, 1992; Rougerie, 1995; Torréton et Dufour, 1997). Avec le support de l'ORSTOM (Institut français de recherche scientifique pour le développement en coopération) et du PNRCO (Programme National Récifs Coralliens), le programme de recherche <strong>TYPATOLL</strong> a pour sujet l'étude du fonctionnement des lagons d'atolls de l'archipel des Tuamotu. Les objectifs et données requises pour ce programme ont constitué le fil conducteur de l'ensemble des travaux réalisés sur les atolls.</font><br /> </p><div align="justify"> </div><hr width="30%" /><div align="justify"> </div><h3 align="justify"><a name="appli1"></a> Application 1 : Inventaires et cartographie des paysages sous-marins de l'île de Moorea </h3><div align="justify"> <font size="-1">À la suite des travaux de Chancerelle (1996), se pose la question de la répartition des paysages sous-marins sur l'ensemble du lagon de l'île de Moorea. Le paysage corallien défini par Chancerelle dépend à la fois de l'architecture des composants du paysage et de leur abondance. L'approche paysagère est aujourd'hui un concept fructueux pour la recherche en traitements d'images de télédétection (Mathieu, 1994; Poujade, 1994) et il est possible d'étudier la structure globale de l'écocomplexe "système récifal de Moorea" constitué par les objets paysagers définis par Chancerelle.</font> </div><p align="justify"> <img src="http://www.upf.pf/jeto/ti/ile/img/carte3.gif" border="2" alt="carte des types de fond" hspace="10" width="400" height="398" align="left" /></p><p align="justify"><font size="-1">Nos objectifs ont été les suivants :</font> </p><div align="justify"> <ol><li><font size="-1">Effectuer le transfert entre la réalité du terrain telle qu'elle est définie et perçue par Chancerelle vers la réalité du terrain telle que perçue avec des images SPOT. Ceci revient à définir statistiquement une typologie d'objets (donc à préciser leurs natures et leurs limites) qui conserve le maximum de l'information de terrain et qui soit la mieux détectée à l'image,</font> </li><li><font size="-1">Proposer une méthode de traitement de l'image qui permette de cartographier les objets "paysages sous-marins " sur l'ensemble du lagon de Moorea. Une amélioration des méthodes existantes est nécessaire car la définition statistique des paysages entraîne une incertitude sur leur nature et ainsi une imprécision sur leurs caractéristiques spectrales qui ne peut être prise en compte par les traitements d'images traditionnels. </font></li><li><font size="-1">Définir sommairement la structure du lagon de Moorea en fonction de la répartition et des propriétés des paysages sous-marins. La nature en continuum des transitions entre paysages sera également étudiée.</font> </li><li><font size="-1">Evaluer l'intérêt fonctionnel de cette cartographie pour l'estimation de paramètres de métabolisme à l'échelle complète d'une île.</font></li></ol> <br /> </div><hr width="30%" /><div align="justify"> </div><h3 align="justify"><a name="appli2"></a> Application 2 : Géomorphologie des atolls </h3><div align="justify"> </div><p align="justify"><font size="-1">Dans les années 80, au moment du boum de la perliculture, les problèmes de gestion de l'espace dans les lagons d'atolls ont nécessité la reconnaissance, la cartographie et l'inventaire des différentes unités géomorphologiques. Le manque de couvertures cartographiques fiables à échelle moyenne (1/25 000) nuisait à la précision de la localisation des sites aquacoles implantés dans les lagons des Tuamotu. Dans une optique de généralisation pour des comparaisons entre atolls et pour une uniformisation des traitements d'images, notre objectif a été de proposer un protocole de reconnaissance d'unités géomorphologiques d'atolls à partir d'images SPOT multispectrales XS. Ceci sous-entend trois étapes :</font> </p><div align="justify"> <ol><li><font size="-1">Définir des niveaux de représentation de la morphologie de la couronne d'un atoll compatibles avec la résolution spatiale et spectrale des images SPOT,</font> </li><li><font size="-1">Définir à partir de l'image les critères de différenciation entre les éléments géomorphologiques , basés sur leurs caractéristiques spectrales, texturales ou structurales,</font> </li><li><font size="-1">Evaluer des algorithmes de traitement capables d'appréhender ces critères de différenciation, afin d'obtenir une représentation de l'atoll en fonction d'un niveau minimum de précision requis et en général pour un type d'application donné.</font> </li></ol> </div><hr width="30%" /><div align="justify"> </div><h3 align="justify"><a name="appli3"></a> Application 3: Classification des atolls en fonction des mécanismes de renouvellement de l'eau des lagons </h3><div align="justify"> </div><p align="justify"><font size="-1">De manière générale, l'hydrodynamique est un facteur de contrôle primordial des processus biochimiques dans les milieux coralliens, à différentes échelles spatio-temporelles (Bradbury et Young, 1981; Hamner et Hauri, 1981; Hatcher et al., 1987; Hamner et Wolanski, 1988; Roberts et al., 1992). Un des facteurs les plus importants est le temps de résidence des eaux. La notion de temps de résidence ("<em>residence time</em>" en anglais) a été à nouveau précisée dans (Delesalle et Sournia, 1992). </font></p><div align="justify"> </div><p align="justify"><font size="-1">Les différences de fonctionnement entre lagons d'atolls sont certainement due aux différences d'intensité des échanges entre le lagon et l'océan. Un faisceau de résultats conforte cette hypothèse. Ainsi, il a été montré que le temps de renouvellement est lié aux concentrations en nutriments dans le lagon de One Tree Island (Hatcher et Frith, 1985) et à la production primaire à Davies Reef (Kinsey, 1985). Avec plusieurs lagons d'atolls et d'îles hautes, (Delesalle et Sournia, 1992) ont montré que la biomasse phytoplanctonique est corrélée au temps de résidence, s'il est inférieur à 50 jours. De même, (Furnas et al., 1990) ont montré dans des lagons semi-ouverts de la Grande Barrière de Corail la relation entre la production primaire et le renouvellement des eaux.</font> </p><div align="justify"> </div><p align="justify"><font size="-1">Bien que les observations de terrain soient ponctuelles dans l'archipel des Tuamotu, elles laissent à penser que les débits entrant par les hoa ou les passes (qui vont contrôler le taux de renouvellement des eaux), sont d'abord largement dépendant des conditions climatiques du moment et notamment de la houle. Ce sont essentiellement les caractéristiques géomorphologiques de la couronne qui vont moduler l'intensité des échanges océan/lagon et influer sur les différences de taux de renouvellement des eaux lagonaires.</font> </p><div align="justify"> </div><p align="justify"><font size="-1">A l'aide des résultats de l'application 2, nous proposons une typologie fonctionnelle des atolls des Tuamotu basée sur la morphologie de leur couronne, et conséquemment sur les mécanismes de renouvellement des eaux des lagons. Plusieurs travaux menés indépendamment (Pagès, 1998) confirment l'intérêt de cette classification .</font></p><div align="justify"> </div><p align="justify"> </p>
<div align="justify"> Les systèmes coralliens sont caractérisés par une productivité élevée et une grande hétérogénéité. En Polynésie française, plusieurs types d'édifices insulaires doivent être considérés : les formations récifales d'<a href="http://www.upf.pf/jeto/ti/ile/ile.htm#iles">îles hautes</a> (récif-barrière et récif frangeant) et les <a href="http://www.upf.pf/jeto/ti/ile/ile.htm#atoll">atolls</a> (couronne et lagon). L'étude des systèmes coralliens par télédétection satellitaire se heurte à l'inadéquation de la résolution spectrale et spatiale des capteurs les plus courants (SPOT HRV, LANDSAT TM). Ainsi, la description des récifs d'îles hautes et couronnes d'atolls doit être envisagée à l'échelle du paysage, et les méthodes d'analyse doivent compenser la faiblesse des informations spectrales apportées par l'image. </div><p align="justify"> Les axiomes de la logique floue permettent d'améliorer les traitements statistiques et structurels traditionnels afin d'étudier des objets dont la nature et les limites sont imprécises, à l'instar des milieux coralliens. Il devient alors possible de construire des protocoles d'études de ces milieux. Les protocoles que nous avons définis décrivent: </p><div align="justify"><ol><li>le recueil d'informations sur le terrain, </li><li>la mise en correspondance de l'information de terrain et des informations spectrales de l'image, </li><li>des méthodes de classification floues (fusion multi-sources, classification paramétrique supervisée, segmentation à l'aide de règles structurelles), </li><li>des méthodes d'évaluation des classifications floues réalisées, </li><li>la caractérisation des types de frontières entre systèmes écologiques à limites indéterminées </li></ol> </div><p align="justify"> Ces développement méthodologiques compensent une partie des limites reconnues de la télédétection pour l'étude descriptive des systèmes coralliens. </p><p align="justify"> A partir de l'analyse d'images SPOT, nous proposons plusieurs résultats thématiques originaux sur la Polynésie française : <a href="http://www.upf.pf/jeto/ti/ile/ile.htm#appli1">cartographie de paysages sous-marins de l'île de Moorea</a>, <a href="http://www.upf.pf/jeto/ti/ile/ile.htm#appli2">identification des types de couronnes d'atolls</a> et inventaires d'objets remarquables (mares à kopara). En croisant ces résultats descriptifs avec des informations sur le fonctionnement des récifs acquis par ailleurs, des résultats fonctionnels également originaux sont proposés. Par exemple, nous définissons une <a href="http://www.upf.pf/jeto/ti/ile/ile.htm#appli3">typologie à l'échelle régionale des atolls</a> de l'archipel des Tuamotu ou nous évaluons le métabolisme récifal à l'échelle de l'île de Moorea. </p><p align="justify"> Ce travail a constitué le sujet de la thèse de Serge Andréfouët soutenue le 7 mai 1998 .</p><hr width="30%" /><div align="justify"> </div><h3 align="justify">La Polynésie Française et ses îles</h3><div align="justify"> </div><p align="justify"><font size="-1">Située au coeur du Pacifique Sud entre 7° et 29° Sud et entre 205 et 226° Est, la Polynésie française est composée de 118 îles océaniques réparties sur 5 archipels, présentant tous des formations coralliennes (Payri et Bourdelin, 1997). Au centre de la Polynésie s'étendent les 77 atolls des archipels des Tuamotu et Gambier. Cet ensemble est très étendu. Il s'étire sur un arc nord-ouest/sud-est long de 1600 km, large de 1000 km, compris entre 14°S et 24°S , 134°W et 148°W. A l'ouest de la Polynésie française se profile l'archipel de la Société avec 9 îles hautes et cinq atolls. Au sud se disperse l'archipel des Australes avec 6 îles hautes et un unique atoll. Au nord se trouve les Marquises avec ses 11 îles hautes, quasiment dépourvues de structures récifales, et son banc corallien submergé à peine apparent. Si l'ensemble des surfaces terrestres est très faible, la Zone Economique Exclusive associée à ce territoire occupe en revanche une superficie de 5 millions de km². </font><br /> </p><div align="justify"> </div><hr width="30%" /><div align="justify"> </div><h3 align="justify">Morphologie et étude des îles</h3><div align="justify"> <img src="http://www.upf.pf/jeto/ti/ile/img/moorea.gif" border="0" alt="ile de moorea" width="407" height="503" align="right" /></div><p align="justify"><font size="-1">Les systèmes coralliens d'<strong><a name="iles"></a> îles hautes (exemple : l'île de Moorea ci-contre) </strong> sont divisés en 4 secteurs géomorphologiques (Battistini et al., 1975):</font> </p><div align="justify"> <ol><li><font size="-1">le récif frangeant juxtaposé à l'édifice terrestre, </font></li><li><font size="-1">le lagon, dépression de largeur variable, qui a souvent l'aspect d'un chenal de largeur réduite,</font> </li><li><font size="-1">le récif-barrière situé à la périphérie et n'ayant plus de contact avec la partie terrestre de l'île,</font> </li><li><font size="-1">la pente externe, qui constitue la marge océanique du système.</font> </li></ol> </div><p align="justify"><font size="-1">Ce sont essentiellement les récifs frangeants et partie interne des récif-barrières qui ont été étudiés au détriment des lagons, souvent très réduits, et de la pente externe, moins accessible. La zone corallienne la plus fréquentée par les chercheurs depuis 30 ans est sans nulle doute la zone de Tiahura sur l'île de Moorea qui a servi et sert encore de site d'expérimentations pour de très nombreuses études relatives au cycle de la matière (Gattuso et al., 1993; LeCampion-Alsumard et al., 1993; Arias-Gonzalez, 1994; Chazottes et al., 1995; Gattuso et al., 1997; Delesalle et al., 1998), à la biodiversité (Dufour et Galzin, 1993), ou à l'hydrodynamique (Lenhardt, 1988). En revanche, très peu d'études se sont intéressées au système récifal à l'échelle de l'île de Moorea. </font><br /> </p><div align="justify"> </div><p align="justify"><font size="-1">L'<strong><a name="atoll"></a> atoll </strong> est structuré en 3 secteurs (Battistini et al., 1975) : </font></p><div align="justify"> <ol><li><font size="-1">le domaine océanique qui comprend la pente externe,</font> </li><li><font size="-1">la couronne récifale qui va de la crête algale externe à la pente interne du lagon,</font> </li><li><font size="-1">le lagon</font> </li></ol> </div><p align="justify"><font size="-1">La superficie totale des atolls dans le monde a été évaluée à 115.000 km² par Kinsey et Hopley, (1991). En Polynésie française, 84 îles sur 118 sont des atolls. L'ensemble Tuamotu-Gambier en héberge à lui seul 77. La partie bioconstruite des atolls est l'ensemble "pente externe - crête" et les karenas des lagons. Elle est le siège de la plus intense production et calcification. A l'opposé, les lagons sont des cuvettes de sédimentation, où s'accumulent les débris issus du domaine vivant. Les couronnes supportent les terres émergées de l'atoll et contrôlent par leurs ouvertures les flux d'eaux, de nutriments, de sédiments et de matières vivantes entre le domaine océanique et le lagon. Bien que les pentes externes, les crêtes récifales et les karenas soient les zones les plus productives, ce sont surtout les lagons d'atolls qui ont été étudiés dans les Tuamotu (Salvat, 1971; Sournia et Ricard, 1975; Rougerie et al., 1980; Charpy-Roubaud et al., 1990; Charpy, 1992; Delesalle et Sournia, 1992; Rougerie, 1995; Torréton et Dufour, 1997). Avec le support de l'ORSTOM (Institut français de recherche scientifique pour le développement en coopération) et du PNRCO (Programme National Récifs Coralliens), le programme de recherche <strong>TYPATOLL</strong> a pour sujet l'étude du fonctionnement des lagons d'atolls de l'archipel des Tuamotu. Les objectifs et données requises pour ce programme ont constitué le fil conducteur de l'ensemble des travaux réalisés sur les atolls.</font><br /> </p><div align="justify"> </div><hr width="30%" /><div align="justify"> </div><h3 align="justify"><a name="appli1"></a> Application 1 : Inventaires et cartographie des paysages sous-marins de l'île de Moorea </h3><div align="justify"> <font size="-1">À la suite des travaux de Chancerelle (1996), se pose la question de la répartition des paysages sous-marins sur l'ensemble du lagon de l'île de Moorea. Le paysage corallien défini par Chancerelle dépend à la fois de l'architecture des composants du paysage et de leur abondance. L'approche paysagère est aujourd'hui un concept fructueux pour la recherche en traitements d'images de télédétection (Mathieu, 1994; Poujade, 1994) et il est possible d'étudier la structure globale de l'écocomplexe "système récifal de Moorea" constitué par les objets paysagers définis par Chancerelle.</font> </div><p align="justify"> <img src="http://www.upf.pf/jeto/ti/ile/img/carte3.gif" border="2" alt="carte des types de fond" hspace="10" width="400" height="398" align="left" /></p><p align="justify"><font size="-1">Nos objectifs ont été les suivants :</font> </p><div align="justify"> <ol><li><font size="-1">Effectuer le transfert entre la réalité du terrain telle qu'elle est définie et perçue par Chancerelle vers la réalité du terrain telle que perçue avec des images SPOT. Ceci revient à définir statistiquement une typologie d'objets (donc à préciser leurs natures et leurs limites) qui conserve le maximum de l'information de terrain et qui soit la mieux détectée à l'image,</font> </li><li><font size="-1">Proposer une méthode de traitement de l'image qui permette de cartographier les objets "paysages sous-marins " sur l'ensemble du lagon de Moorea. Une amélioration des méthodes existantes est nécessaire car la définition statistique des paysages entraîne une incertitude sur leur nature et ainsi une imprécision sur leurs caractéristiques spectrales qui ne peut être prise en compte par les traitements d'images traditionnels. </font></li><li><font size="-1">Définir sommairement la structure du lagon de Moorea en fonction de la répartition et des propriétés des paysages sous-marins. La nature en continuum des transitions entre paysages sera également étudiée.</font> </li><li><font size="-1">Evaluer l'intérêt fonctionnel de cette cartographie pour l'estimation de paramètres de métabolisme à l'échelle complète d'une île.</font></li></ol> <br /> </div><hr width="30%" /><div align="justify"> </div><h3 align="justify"><a name="appli2"></a> Application 2 : Géomorphologie des atolls </h3><div align="justify"> </div><p align="justify"><font size="-1">Dans les années 80, au moment du boum de la perliculture, les problèmes de gestion de l'espace dans les lagons d'atolls ont nécessité la reconnaissance, la cartographie et l'inventaire des différentes unités géomorphologiques. Le manque de couvertures cartographiques fiables à échelle moyenne (1/25 000) nuisait à la précision de la localisation des sites aquacoles implantés dans les lagons des Tuamotu. Dans une optique de généralisation pour des comparaisons entre atolls et pour une uniformisation des traitements d'images, notre objectif a été de proposer un protocole de reconnaissance d'unités géomorphologiques d'atolls à partir d'images SPOT multispectrales XS. Ceci sous-entend trois étapes :</font> </p><div align="justify"> <ol><li><font size="-1">Définir des niveaux de représentation de la morphologie de la couronne d'un atoll compatibles avec la résolution spatiale et spectrale des images SPOT,</font> </li><li><font size="-1">Définir à partir de l'image les critères de différenciation entre les éléments géomorphologiques , basés sur leurs caractéristiques spectrales, texturales ou structurales,</font> </li><li><font size="-1">Evaluer des algorithmes de traitement capables d'appréhender ces critères de différenciation, afin d'obtenir une représentation de l'atoll en fonction d'un niveau minimum de précision requis et en général pour un type d'application donné.</font> </li></ol> </div><hr width="30%" /><div align="justify"> </div><h3 align="justify"><a name="appli3"></a> Application 3: Classification des atolls en fonction des mécanismes de renouvellement de l'eau des lagons </h3><div align="justify"> </div><p align="justify"><font size="-1">De manière générale, l'hydrodynamique est un facteur de contrôle primordial des processus biochimiques dans les milieux coralliens, à différentes échelles spatio-temporelles (Bradbury et Young, 1981; Hamner et Hauri, 1981; Hatcher et al., 1987; Hamner et Wolanski, 1988; Roberts et al., 1992). Un des facteurs les plus importants est le temps de résidence des eaux. La notion de temps de résidence ("<em>residence time</em>" en anglais) a été à nouveau précisée dans (Delesalle et Sournia, 1992). </font></p><div align="justify"> </div><p align="justify"><font size="-1">Les différences de fonctionnement entre lagons d'atolls sont certainement due aux différences d'intensité des échanges entre le lagon et l'océan. Un faisceau de résultats conforte cette hypothèse. Ainsi, il a été montré que le temps de renouvellement est lié aux concentrations en nutriments dans le lagon de One Tree Island (Hatcher et Frith, 1985) et à la production primaire à Davies Reef (Kinsey, 1985). Avec plusieurs lagons d'atolls et d'îles hautes, (Delesalle et Sournia, 1992) ont montré que la biomasse phytoplanctonique est corrélée au temps de résidence, s'il est inférieur à 50 jours. De même, (Furnas et al., 1990) ont montré dans des lagons semi-ouverts de la Grande Barrière de Corail la relation entre la production primaire et le renouvellement des eaux.</font> </p><div align="justify"> </div><p align="justify"><font size="-1">Bien que les observations de terrain soient ponctuelles dans l'archipel des Tuamotu, elles laissent à penser que les débits entrant par les hoa ou les passes (qui vont contrôler le taux de renouvellement des eaux), sont d'abord largement dépendant des conditions climatiques du moment et notamment de la houle. Ce sont essentiellement les caractéristiques géomorphologiques de la couronne qui vont moduler l'intensité des échanges océan/lagon et influer sur les différences de taux de renouvellement des eaux lagonaires.</font> </p><div align="justify"> </div><p align="justify"><font size="-1">A l'aide des résultats de l'application 2, nous proposons une typologie fonctionnelle des atolls des Tuamotu basée sur la morphologie de leur couronne, et conséquemment sur les mécanismes de renouvellement des eaux des lagons. Plusieurs travaux menés indépendamment (Pagès, 1998) confirment l'intérêt de cette classification .</font></p><div align="justify"> </div><p align="justify"> </p>
Etudes sur le Milieu Récifal
2008-03-15T02:31:59Z
2008-03-15T02:31:59Z
http://gepasud.upf.pf/le-milieu-recifal.html
Administrator
sebastien.chabrier@upf.pf
<h3>Analyse Multi-Echelles d'Images Multi-Spectrales en Milieu Récifal Corallien</h3><div align="justify"> </div><table border="1" width="100%"> <tbody><tr> <td> <table border="0"> <tbody><tr> <td>Sujet du Stage: </td><td><strong>Analyse Multi-Echelles d'Images Multi-Spectrales en Milieu Récifal Corallien</strong> </td></tr><tr> <td height="22"> Elève: </td><td><strong>Cédric RION</strong>, DESS « Télédétection et Imagerie Numérique » de l’Université de Toulouse</td></tr><tr> <td> Dates: </td><td>Mars à Septembre 2001 </td></tr><tr> <td> Maître de Stage: </td><td><strong>Patrick Capolsini</strong> </td></tr></tbody></table> </td></tr><tr align="justify"> <td> Cédric RION, a effectué un stage de 6 mois au sein de la Jeune Equipe. Son travail a porté sur l’étude comparative d’images multi-échelles et multi-spectrales sur une zone précise du lagon de l’île de Moorea. Le jeu de données utilisé est riche de 5 capteurs : d’une part, LANDSAT, SPOT et MASTER présentant des résolutions au sol de 20 à 30 mètres ; d’autre part, CASI et photo aérienne avec des résolutions au sol de l’ordre du mètre. Les domaines spectraux de tous ces capteurs allant de 3 canaux classiques dans le domaine du visible à une dizaine de canaux allant jusqu’au proche infrarouge. Différents algorithmes de classification ont été testés tant sur un schéma de classification comportant 8 classes que sur un autre schéma comportant 11 classes. Un important travail de terrain a été effectué en collaboration avec les biologistes de la Jeune Equipe. </td></tr></tbody></table><div align="justify"> </div><h3>Comparaison de Capteurs pour la Cartographie de Récifs Coralliens</h3><div align="justify"> </div><p align="justify">Les résultats obtenus sur l’île de Moorea et avec les 5 capteurs cités précédemment demandaient à être complétés d’une part par l’étude d’une autre zone géographique et d’autre part par l’utilisation de capteurs de résolutions intermédiaires. Nous avons donc mené à bien une nouvelle étude sur une zone située aux environs de la passe de « Taapuna » sur la côte Ouest de l’île de Tahiti et avons utilisé deux nouveaux capteurs : IKONOS (3 bandes spectrales, résolution au sol de 4 mètre) et ASTER (3 bandes spectrales, résolution au sol de 15 mètres). Cette nouvelle étude a fait l’objet d’un article soumis en Janvier 2002 et publié au premier semestre 2003 au « Canadian Journal of Remote Sensing » dont on peut trouver ci-dessous le titre et le résumé. </p><div align="justify"> </div><table border="1"> <tbody><tr> <td align="center">“<strong>A comparison of Landsat ETM+, SPOT HRV, Ikonos, ASTER and airborne MASTER data for coral reef habitat mapping in South Pacific islands</strong>”<br /> Patrick Capolsini, Serge Andréfouët, Cédric Rion, Claude Payri</td></tr><tr> <td> <p><strong>Résumé :</strong></p><div align="justify"> Les capteurs satellites Landsat 7/ETM+, ASTER, SPOT-HRV et Ikonos ainsi que le capteur aéroporté MASTER (instrument de simulation de MODIS-ASTER) sont comparés pour la cartographie des habitats coralliens des récifs du Pacifique Sud. Cet ensemble unique de données permet de discuter de l’influence respective de la résolution spatiale (de 4 mètres pour Ikonos à 30 mètres pour LANDSAT 7/ETM+), de la résolution spectrale (2 bandes visibles pour SPOT-HRV à 5 bandes visibles pour MASTER) ainsi que du niveau de numérisation des données (entre 8 et 16 bits). Notre étude porte sur deux récifs des îles de Tahiti et Moorea, deux îles volcaniques de Polynésie française. Sur l’ensemble du lagon et des récifs barrière et frangeant, six niveaux de complexité d’habitats ont été définis (avec respectivement 3, 4, 5, 7, 9 et 13 classes). Les résultats de classification (algorithme du maximum de vraisemblance), pour la cartographie de zones avec une complexité d’habitats réduite à modérée, montrent que Landsat 7/ETM+ supporte très bien la comparaison avec des capteurs ayant une meilleure résolution spatiale (Ikonos) ou spectrale (MASTER). Notre conclusion est sans surprise : la résolution spatiale est primordiale pour la cartographie à hauts niveaux de complexité. Par ailleurs, le niveau de numérisation et la résolution spectrale sont des facteurs critiques pour des classifications à niveau de complexité faible ou moyen.</div> </td></tr></tbody></table><div align="justify"> </div><h3>Comparaison d'algorithmes de Classification pour la Cartographie de Récifs Coralliens </h3><div align="justify"> </div><p align="justify">La précédente étude comparative de inter capteurs sur le milieu récifal nous a amené à conduire un grand nombre de classifications sur les habitats rencontrés dans les lagons d’îles hautes.<br /> Nous avons souhaité étudier plus avant la sensibilité des résultats en fonction de l’algorithme de classification utilisé. Une première comparaison de quatre algorithmes de classification supervisée (Minimum de distance, parallélépipède, maximum de vraisemblance, distance de mahanalobis), a donc été conduite et les résultats ont fait l’objet d’une présentation orale sous forme de poster lors du dernier congrès international avec comité de lecture intitulé IEEE International Geoscience And Remote Sensing Symposium (IGARSS 2003) à Toulouse (France) en Juillet 2003.<br /> La comparaison de ces quatre premiers algorithmes demande à être étendue aux deux algorithmes suivants : par réseaux de neurones et logique floue. Nous nous y emploierons certainement dans les mois qui viennent. </p><div align="justify"> </div><table border="1"> <tbody><tr> <td align="center"><strong>A comparison of classification algorithms for coral reef habitat mapping in South Pacific islands.</strong><br /> Patrick Capolsini, Benoît Stoll, Serge Andréfouët </td></tr><tr align="justify"> <td><strong> Abstract : </strong><br /> During the last decade, interesting comparisons of the performances of classification of satellite and airborne data (SPOT-XS, SPOT-HRV, SPOT-Pan, Landsat TM, Landsat ETM+, Ikonos, CASI, MASTER, aerial photography) have been achieved for coral reef habitat mapping in the Caribbean and more recently in south Pacific reefs. These studies aimed to compare and discuss the respective performances of sensors having very different spatial and spectral resolutions. The Maximum Likelihood statistical classifier is mostly and sometimes only used. Accuracy results seem very dependent of the classification algorithm used with differences up to 20 percents for standard accuracy coefficients like Overall accuracy or Tau coefficient. Taking advantage of both a unique set of data and a previous inter-sensor comparison experience over South Pacific reefs, the present study aims to compare different classification algorithms and discuss their respective advantages.<br /> We use historical SPOT-HRV data and recent acquisition from the Landsat 7/ETM+, ASTER and Ikonos satellites and the airborne MASTER (MODIS-ASTER simulator). We focus on the reef systems of Tahiti Island and extend the results to Moorea Island, two volcanic islands of French Polynesia. The visible wavebands of each sensor are classified independently after a first-order atmospheric correction. Different levels of habitat complexity are defined to map complex zones including lagoon, barrier and fringing structures. Four classifiers (Maximum Likelihood, Mahanalobis distance, Parallelepiped and Minimum Distance) are used to map the study zones according to our six levels of habitat complexity. Accuracies (Overall accuracy and Tau coefficient) of classification algorithms are presented and discussed for all levels of mapping complexity and all sensors.<br /> <strong>Key words:</strong><br /> Coral reefs, classification, Maximum likelihood, Mahanalobis distance, Parallelepiped, Minimum Distance<br /> </td></tr></tbody></table><div align="justify"> </div><h3>Exemple: Carte Thématique du Récif Corallien</h3><div align="justify"> </div><p align="justify">Voici un exemple tiré d'une étude sur le récif de Taapuna (Tahiti), il s'agit d'une classification thématique du récif corallien sur image Ikonos. La classification s'est faite sur 3,4,5,7 classes comme indiqué dans la légende.</p><div align="justify"> <div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/legende.jpg" border="0" width="532" height="516" /></div> </div>
<h3>Analyse Multi-Echelles d'Images Multi-Spectrales en Milieu Récifal Corallien</h3><div align="justify"> </div><table border="1" width="100%"> <tbody><tr> <td> <table border="0"> <tbody><tr> <td>Sujet du Stage: </td><td><strong>Analyse Multi-Echelles d'Images Multi-Spectrales en Milieu Récifal Corallien</strong> </td></tr><tr> <td height="22"> Elève: </td><td><strong>Cédric RION</strong>, DESS « Télédétection et Imagerie Numérique » de l’Université de Toulouse</td></tr><tr> <td> Dates: </td><td>Mars à Septembre 2001 </td></tr><tr> <td> Maître de Stage: </td><td><strong>Patrick Capolsini</strong> </td></tr></tbody></table> </td></tr><tr align="justify"> <td> Cédric RION, a effectué un stage de 6 mois au sein de la Jeune Equipe. Son travail a porté sur l’étude comparative d’images multi-échelles et multi-spectrales sur une zone précise du lagon de l’île de Moorea. Le jeu de données utilisé est riche de 5 capteurs : d’une part, LANDSAT, SPOT et MASTER présentant des résolutions au sol de 20 à 30 mètres ; d’autre part, CASI et photo aérienne avec des résolutions au sol de l’ordre du mètre. Les domaines spectraux de tous ces capteurs allant de 3 canaux classiques dans le domaine du visible à une dizaine de canaux allant jusqu’au proche infrarouge. Différents algorithmes de classification ont été testés tant sur un schéma de classification comportant 8 classes que sur un autre schéma comportant 11 classes. Un important travail de terrain a été effectué en collaboration avec les biologistes de la Jeune Equipe. </td></tr></tbody></table><div align="justify"> </div><h3>Comparaison de Capteurs pour la Cartographie de Récifs Coralliens</h3><div align="justify"> </div><p align="justify">Les résultats obtenus sur l’île de Moorea et avec les 5 capteurs cités précédemment demandaient à être complétés d’une part par l’étude d’une autre zone géographique et d’autre part par l’utilisation de capteurs de résolutions intermédiaires. Nous avons donc mené à bien une nouvelle étude sur une zone située aux environs de la passe de « Taapuna » sur la côte Ouest de l’île de Tahiti et avons utilisé deux nouveaux capteurs : IKONOS (3 bandes spectrales, résolution au sol de 4 mètre) et ASTER (3 bandes spectrales, résolution au sol de 15 mètres). Cette nouvelle étude a fait l’objet d’un article soumis en Janvier 2002 et publié au premier semestre 2003 au « Canadian Journal of Remote Sensing » dont on peut trouver ci-dessous le titre et le résumé. </p><div align="justify"> </div><table border="1"> <tbody><tr> <td align="center">“<strong>A comparison of Landsat ETM+, SPOT HRV, Ikonos, ASTER and airborne MASTER data for coral reef habitat mapping in South Pacific islands</strong>”<br /> Patrick Capolsini, Serge Andréfouët, Cédric Rion, Claude Payri</td></tr><tr> <td> <p><strong>Résumé :</strong></p><div align="justify"> Les capteurs satellites Landsat 7/ETM+, ASTER, SPOT-HRV et Ikonos ainsi que le capteur aéroporté MASTER (instrument de simulation de MODIS-ASTER) sont comparés pour la cartographie des habitats coralliens des récifs du Pacifique Sud. Cet ensemble unique de données permet de discuter de l’influence respective de la résolution spatiale (de 4 mètres pour Ikonos à 30 mètres pour LANDSAT 7/ETM+), de la résolution spectrale (2 bandes visibles pour SPOT-HRV à 5 bandes visibles pour MASTER) ainsi que du niveau de numérisation des données (entre 8 et 16 bits). Notre étude porte sur deux récifs des îles de Tahiti et Moorea, deux îles volcaniques de Polynésie française. Sur l’ensemble du lagon et des récifs barrière et frangeant, six niveaux de complexité d’habitats ont été définis (avec respectivement 3, 4, 5, 7, 9 et 13 classes). Les résultats de classification (algorithme du maximum de vraisemblance), pour la cartographie de zones avec une complexité d’habitats réduite à modérée, montrent que Landsat 7/ETM+ supporte très bien la comparaison avec des capteurs ayant une meilleure résolution spatiale (Ikonos) ou spectrale (MASTER). Notre conclusion est sans surprise : la résolution spatiale est primordiale pour la cartographie à hauts niveaux de complexité. Par ailleurs, le niveau de numérisation et la résolution spectrale sont des facteurs critiques pour des classifications à niveau de complexité faible ou moyen.</div> </td></tr></tbody></table><div align="justify"> </div><h3>Comparaison d'algorithmes de Classification pour la Cartographie de Récifs Coralliens </h3><div align="justify"> </div><p align="justify">La précédente étude comparative de inter capteurs sur le milieu récifal nous a amené à conduire un grand nombre de classifications sur les habitats rencontrés dans les lagons d’îles hautes.<br /> Nous avons souhaité étudier plus avant la sensibilité des résultats en fonction de l’algorithme de classification utilisé. Une première comparaison de quatre algorithmes de classification supervisée (Minimum de distance, parallélépipède, maximum de vraisemblance, distance de mahanalobis), a donc été conduite et les résultats ont fait l’objet d’une présentation orale sous forme de poster lors du dernier congrès international avec comité de lecture intitulé IEEE International Geoscience And Remote Sensing Symposium (IGARSS 2003) à Toulouse (France) en Juillet 2003.<br /> La comparaison de ces quatre premiers algorithmes demande à être étendue aux deux algorithmes suivants : par réseaux de neurones et logique floue. Nous nous y emploierons certainement dans les mois qui viennent. </p><div align="justify"> </div><table border="1"> <tbody><tr> <td align="center"><strong>A comparison of classification algorithms for coral reef habitat mapping in South Pacific islands.</strong><br /> Patrick Capolsini, Benoît Stoll, Serge Andréfouët </td></tr><tr align="justify"> <td><strong> Abstract : </strong><br /> During the last decade, interesting comparisons of the performances of classification of satellite and airborne data (SPOT-XS, SPOT-HRV, SPOT-Pan, Landsat TM, Landsat ETM+, Ikonos, CASI, MASTER, aerial photography) have been achieved for coral reef habitat mapping in the Caribbean and more recently in south Pacific reefs. These studies aimed to compare and discuss the respective performances of sensors having very different spatial and spectral resolutions. The Maximum Likelihood statistical classifier is mostly and sometimes only used. Accuracy results seem very dependent of the classification algorithm used with differences up to 20 percents for standard accuracy coefficients like Overall accuracy or Tau coefficient. Taking advantage of both a unique set of data and a previous inter-sensor comparison experience over South Pacific reefs, the present study aims to compare different classification algorithms and discuss their respective advantages.<br /> We use historical SPOT-HRV data and recent acquisition from the Landsat 7/ETM+, ASTER and Ikonos satellites and the airborne MASTER (MODIS-ASTER simulator). We focus on the reef systems of Tahiti Island and extend the results to Moorea Island, two volcanic islands of French Polynesia. The visible wavebands of each sensor are classified independently after a first-order atmospheric correction. Different levels of habitat complexity are defined to map complex zones including lagoon, barrier and fringing structures. Four classifiers (Maximum Likelihood, Mahanalobis distance, Parallelepiped and Minimum Distance) are used to map the study zones according to our six levels of habitat complexity. Accuracies (Overall accuracy and Tau coefficient) of classification algorithms are presented and discussed for all levels of mapping complexity and all sensors.<br /> <strong>Key words:</strong><br /> Coral reefs, classification, Maximum likelihood, Mahanalobis distance, Parallelepiped, Minimum Distance<br /> </td></tr></tbody></table><div align="justify"> </div><h3>Exemple: Carte Thématique du Récif Corallien</h3><div align="justify"> </div><p align="justify">Voici un exemple tiré d'une étude sur le récif de Taapuna (Tahiti), il s'agit d'une classification thématique du récif corallien sur image Ikonos. La classification s'est faite sur 3,4,5,7 classes comme indiqué dans la légende.</p><div align="justify"> <div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/legende.jpg" border="0" width="532" height="516" /></div> </div>
Etude de la Végétation et de l'Occupation des Sols de Tahiti et de ses Iles
2008-03-15T02:33:24Z
2008-03-15T02:33:24Z
http://gepasud.upf.pf/la-vegetation.html
Administrator
sebastien.chabrier@upf.pf
<div align="justify"> </div><h1>Etudes Passées et en Cours </h1><p align="justify">Les études en Télédétection sur le territoire s'appuient sur la donnée disponible localement, ces données sont de deux types, Optiques et Radar.</p><p align="justify">La donnée Optique permet de discriminer la végétation sur des critères de couleurs et de texture, et la donnée Radar permet de discriminer les cibles suivant des critères structurels comme l'humidité, la rugosité etc... </p><p align="justify">Les facteurs limitants pour nos études dans les îles tropicales sont:</p><ul><li> pour la donnée Radar les ombres radar du fait que la campagne d'acquisition était aéroportée (facteur qui tendra à être amoindrie sur la donnée satellite radar.).</li><li>pour la donnée optique, les nuages (très présents dans nos îles) et les ombres dues au relief et à l'illumination solaire.</li><li>pour les deux types de donnée la précision spatiale qui a tendance à s'améliore.</li></ul>Nous avons commencé nos études sur la donnée radar uniquement puis sur la donnée optique, et nous sommes en train d'étudier la possibilité d'utiliser les deux types de données pour cartographier le couvert végétal.<br /><div align="justify"> </div><h3>2003 - Etude du couvert végétal des îles hautes Polynésiennes</h3><div align="justify"> </div><p>Nous avons accueilli pour les mois de Juin, Juillet et Août 2003, Johann Thomas, étudiant en deuxième année IT2 de l'ENSG-IGN de Marnes-la-Vallée pour travailler sur cette thématique. <table border="1" width="100%"> <tbody><tr> <td> <table border="0"> <tbody><tr> <td>Sujet du Stage: </td><td><strong>Etude de la cartographie du couvert végétal des îles hautes polynésiennes</strong> </td></tr><tr> <td height="22"> Elève: </td><td><strong>Johann Thomas</strong>, élève IT2 de l'ENSG-IGN (Marnes-La-Vallée) </td></tr><tr> <td> Dates: </td><td>26 Mai 2003 au 23 Août 2003 </td></tr><tr> <td> Maître de Stage: </td><td><strong>Benoît Stoll</strong> </td></tr></tbody></table> </td></tr><tr align="justify"> <td> Johann Thomas, a effectué un stage au sein de la Jeune Equipe. Son travail a porté sur l'étude de la végétation des îles hautes de la Polynésie Française à partir d'images MASTER et Radar provenant de la campagne PACRIM2. La zone d'étude retenue est la plaine d'Opunohu à Moorea. <p>Ce stage avait pour objectif d'identifier et d'effectuer les premiers traitements nécessaires à l'exploitation des images Radar et Master (corrections géométriques, géo-référencement, mosaiquage, filtrage du Speckle) puis d'étudier la potentialité de télédétection de la végétation et de l'utilisation des sols au travers de ces images.</p> <p>Les résultats obtenus lors de ce stage sont, outre l'identification et la mise en œuvre des pré-traitements des images Radar et MASTER, la définition d'un jeu original de classes adaptées aux caractéristiques des images radar, permettant la classification du couvert végétal de notre zone d'étude. Nous obtenons deux cartes de classification de la végétation et de l'occupation des sols, l'une à partir des images Radar (pixel à 5m), l'autre à partir des images MASTER (pixel à 20m). Ces cartes de classification font apparaître plusieurs classes intéressantes. En particulier, nous arrivons à dissocier les forêts hautes (Falcata, Filao ou Aito, Pin des Caraibes, etc…) dont la canopée culmine d'une dizaine de mètre au-dessus de la forêt moyenne (Purau (hibiscus sauvage), Mape, etc..) qui constitue la deuxième classe, les champs d'ananas dont la réponse au signal radar est très spécifique, les pâturages et champs nus, et enfin la zone urbaine constituée d'un ensemble hétéroclite de petites maisons locales, jardins, arbres, etc...<br /> Cette classification de l'occupation des sols et de la végétation trouve son originalité dans la hiérarchie verticale de ses classes ainsi que dans la possibilité de cartographier précisément les champs d'ananas, ressource importante pour l'île de Moorea.</p> <p>Un rapport de stage dont le titre est "Etude de la cartographie du couvert végétal des îles hautes polynésiennes" est disponible à l'UPF, ou à l''ENSG-IGN de Marnes-la-Vallée depuis la fin du mois de septembre 2003. De plus cette étude a servi de bas epour un poster présenté à l'AGU 2003 et fera l'objet d'une publication dans une conférence internationale de télédétection dans le courant de cette année Universitaire 2003-2004.<br /> </p></td></tr></tbody></table> </p><h3>2004 - Cartographie de la végétation des îles Australes</h3><div align="justify"> </div><p>Nous avons accueilli pour les mois de Juin, Juillet et Août 2004, Rémi Provin, étudiant en deuxième année IT2 de l'ENSG-IGN de Marnes-la-Vallée pour travailler sur une application et approfondissement du stage de Johann sur les îles Australes dont nous connaissons l'éloignement et l'isolement. <table border="1" width="100%"> <tbody><tr> <td> <table border="0" width="100%"> <tbody><tr> <td>Sujet du Stage: </td><td><strong>Cartographie de la végétation des îles Australes à partir d’images AirSAR ou MASTER</strong> </td></tr><tr> <td height="22"> Elève: </td><td><strong>Rémi Provin</strong>, élève IT2 de l'ENSG-IGN (Marnes-La-Vallée) </td></tr><tr> <td> Dates: </td><td>22 Mai 2004 au 30 Août 2004</td></tr><tr> <td> Maître de Stage: </td><td><strong>Benoît Stoll</strong> </td></tr></tbody></table> </td></tr><tr> <td><div align="justify"> </div><p align="justify">Rémi Provin a effectué un stage au sein de l'équipe Terre-Océan. Son travail a porté sur l'étude de la végétation des îles Australes à partir d'images AirSAR ou MASTER provenant de la campagne PACRIM2. Cette fois ci, nous ne disposions plus du couple AirSAR MASTER mais de l'une ou l'autre des images. Les données disponibles au moment du stage étaient Rapa (AirSAR), Tubuai (AirSAR), Rimatara (MASTER). </p><div align="justify"> </div><p align="justify">Ce stage avait pour objectif d'appliquer les méthodes développées par Johann aux images Radar et Master (Prétraitements, Classification) pour sortir des cartes de classification de la végétation adaptées aux îles concernées. </p><div align="justify"> </div><p align="justify">L'île de Tubuai a été considéré comme un cas d'école parceque représentative du couvert végétal des îles autrales, et parceque la topographie simple de l'île nous a permi de mettre en place des procédures simples permettant de récupérer le contour de l'île, de mosaiquer les images disponibles pour compenser les effets de trous et d'ombres radar, de classifier la végétation, etc.... Les méthodes développées sur Tubuai ont été appliquées sur Rapa. Rimatara a quand à elle fait l'objet d'une étude un peu différente puisque les seules données MASTER disponibles nous ont obligé à travailler sur les indices de végétation nous permettant de classifier la végétation sur un principe similaire au jeu de classe défini sur les images AirSAR.</p><div align="justify"> </div><p align="justify">Les résultats obtenus lors de ce stage sont, trois cartes de classification de la végétation deux pour Rapa et Tubuai basés sur les images AirSAR et une sur Rimatara basée sur l'image MASTER Disponible. Ces cartes permettent une étude quantitative des différentes classes de végétation trouvées sur ces îles.</p><div align="justify"> </div><p align="justify">Un rapport de stage dont le titre est "<strong>Cartographie de la végétation des îles Australes à partir d’images AirSAR ou MASTER</strong> " est disponible dans la liste des publications de ce site, ou à l''ENSG-IGN de Marnes-la-Vallée au cours du 2ème semestre 2004. <br /> </p> </td></tr></tbody></table> </p><h3>2005 - Un nouvel indice de végétation adapté aux données AirSAR: SARvi.</h3><div align="justify"> </div><p align="justify"> A la suite du stage de Rémi Provin dans nos locaux, Benoît Stoll a travaillé sur l'élaboration d'un nouvel indice de végétation dans les cas ou l'on ne dispose que de données Radar, en effet, cet indice est important pour savoir la couverture végétale dans une image, l'indice le plus couramment utilisé est l'indice NDVI, mais celui ci nécessite d'avoir la bande Rouge et Infra-rouge. L'indice SARvi nécessite d'avoir les bandes radar C-VV et L-HV. </p><p align="justify">Cette étude a abouti a une publication à IGARSS05: "<strong>SARvi: A Vegetation Index Based on AirSAR Data for South Pacific Volcanic Islands Vegetation</strong>". </p><h3>2005 - Apport de la Polarimétrie Radar à la Cartographie Thématique en Polynésie française</h3><div align="justify"> </div><p>Nous avons accueilli pour les mois de Juin, Juillet et Août 2005, Cédric Lardeux, étudiant en MASTER SIG de Marnes-la-Vallée pour travailler sur la polarimétrie radar sur l'île de Tubuai que nous avions déjà étudiée. <table border="1" width="100%"> <tbody><tr align="justify"> <td> <table border="0" width="100%"> <tbody><tr> <td>Sujet du Stage: </td><td><strong>Apport de la Polarimétrie Radar à la Cartographie Thématique en Polynésie française</strong> </td></tr><tr> <td height="22"> Elève: </td><td><strong>Cédric Lardeux</strong>, élève M2 de l'ENSG-IGN (Marnes-La-Vallée) </td></tr><tr> <td> Dates: </td><td>1er Mars au 31Août 2005 (15 Juin 2005 au 30 Juillet 2005 à Tahiti) </td></tr><tr> <td> Maître de Stage: </td><td><strong>Benoît Stoll (UPF) et Pierre-Louis Frison (Marnes-la-Vallée)</strong> </td></tr></tbody></table> </td></tr><tr> <td><div align="justify"> </div><p align="justify">Cédric a commencé à explorer les possibiltés de la polarimétrie radar et est venu chez nous confronter ses résultats à la réalité terrain. Le site d'étude choisi est Tubuai car c'est sur cette île que nous avions le plus de données disponibles, outre la donnée radar déjà traité, nous avons récupéré deux images Quickbird de très bonne qualité (quasiment sans nuages). Cette donnée drapée sur le MNT radar nous a permis de mener à bien notre mission terrain permettant une identification plus aisée des grandes zones de végétations et de leur localisation..</p><div align="justify"> </div><p align="justify">Cédric a étudié les propriétés polarimétriques des données radar et a pu les expliquer par la confrontation avec le terrain améliorant la connaissance de l'interaction du signal rdar avec la cible de type végétation. Les cartes qu'il a pu obtenir nous donnent une nouvelle dimension dans l'interpretation de nos données.</p><div align="justify"> </div><p align="justify">Un rapport de stage dont le titre est "<strong>Apport de la Polarimétrie Radar à la Cartographie Thématique en Polynésie française</strong> " sera disponible à l'UPF, ou à l''ENSG-IGN de Marnes-la-Vallée d'ici peu.<br /> </p> </td></tr></tbody></table> </p><h3>2006 - 2008 - Utilisation des classifications SVM pour cartographier les données Polarimétriques AirSAR</h3><div align="justify"> </div><p align="justify"> A la suite de son stage de DEA, Cédric Lardeux a décroché une bourse de thèse, il travaille sur la classification de données polarimétriques a l'aide de classifieurs SVM (support vector machine) qui permettent de classifier des données images avec un grand nombre de bandes. Cédric a dans un premier temps travaillé sur la donnée de Tubuai associée à la donnée Quickbird, travail qui a abouti a une publication à IGARSS06: "<strong>Use of the SVM Classification with Polarimetric SAR Data for Land Use Cartography</strong>".Il a soutenu sa thèse en décembre 2008.</p><h3>2006 - Cartographie de la cocoteraie des Tuamotu (Atoll de Tikehau)</h3><div align="justify"> Au mois de Novembre 2005, Raimana Teina a commencé une thèse multi-sceau sur la télédétection de la cocoteraie des tuamotu. Il est co-encadré par Benoît Stoll à l'UPF et Dominique Béréziat au LIP6 de Paris6. Son premier projet de thèse consiste à étudier la cocoteraie des tuamotu sur le site pilote de l'île de Tikehau à partir d'images Ikonos. </div><table border="1" width="1193" height="258" align="justify"><tbody><tr> <td> <table border="0" width="100%"> <tbody><tr> <td>Sujet du Stage: </td><td><strong>Etude Pilote de la cocoteraie des Tuamotu sur des images Ikonos - Tikehau -</strong> </td></tr><tr> <td height="22"> Elève: </td><td><strong>TEINA Raimana</strong>, Doctorant UPF - Paris6 </td></tr><tr> <td> Dates: </td><td>Novembre 2005 - Octobre 2006 </td></tr><tr> <td> Encadrants: </td><td><strong>Benoît Stoll (UPF) et Dominique Bereziat (Paris6)</strong> </td></tr></tbody></table> </td></tr><tr> <td> <p>Cette étude pilote trouve son importance dans le fait que la plupart des atolls des tuamotu sont diponibles en données Ikonos et que le Service du développement Rural (SDR) fait des études sur la cocoteraie afin de pouvoir en quantifier l'état ainsi que la ressource potentielle.</p> <p>L'étude devra exploiter les propriétés des images Ikonos pour localiser chaque pied de cocotier et ainsi sortir des résultats sur le nombre de cocotiers ainsi que sur les densités de cocotiers.</p></td></tr></tbody></table><h3>2008 - Classification SVM Conjointe de Données Radar et Optique: Application à la Télédétection du Couvert Végétal de Nuku Hiva</h3><div align="justify"> </div><p align="justify"> Robin Pouteau a accepté notre allocation de recherche sur ce thème, il commence à la rentrée 2008 et va travailler à la classification conjointe de données radar et optique.</p><h3>2009 - Etude de l'Occupation des Sols de l'île de Tahiti sur données SPOT5 multi-date</h3> <div align="justify"> </div> <p align="justify">Nous accueillons Manuel Castella, stagiaire de MASTER2 Recherche en collaboration avec l'IRD de Nouméa et la Délégation à l'Environnement du territoire de la Polynésie française pour étudier la donnée SPOT5 et Quickbird de Tahiti. Son travail va consister à étudier précisément les attributs et descripteurs de texture dans une optique de classification de l'occupation des sols de la presqu'île de Taravao... </p><h3>2009 - Etude de la cocoteraie des tuamotu par techniques de Data Mining</h3> <div align="justify"> </div> <p align="justify">Raimana TEINA a montré la pertinence d'utiliser l'outil télédétection pour cartographier la cocoteraie des tuamotu. Cependant, il reste hardu d'appliquer ses méthodes sur l'ensemble des tuamotu. </p><p align="justify">L'Université de la Nouvelle-Calédonie va prendre un stagiaire pour appliquer des méthodes de Data mining pour cartographier la cocoteraie de l'ensemble des tuamotu sur un jeu de classes simple.</p><p align="justify"> </p><p align="justify"> </p>
<div align="justify"> </div><h1>Etudes Passées et en Cours </h1><p align="justify">Les études en Télédétection sur le territoire s'appuient sur la donnée disponible localement, ces données sont de deux types, Optiques et Radar.</p><p align="justify">La donnée Optique permet de discriminer la végétation sur des critères de couleurs et de texture, et la donnée Radar permet de discriminer les cibles suivant des critères structurels comme l'humidité, la rugosité etc... </p><p align="justify">Les facteurs limitants pour nos études dans les îles tropicales sont:</p><ul><li> pour la donnée Radar les ombres radar du fait que la campagne d'acquisition était aéroportée (facteur qui tendra à être amoindrie sur la donnée satellite radar.).</li><li>pour la donnée optique, les nuages (très présents dans nos îles) et les ombres dues au relief et à l'illumination solaire.</li><li>pour les deux types de donnée la précision spatiale qui a tendance à s'améliore.</li></ul>Nous avons commencé nos études sur la donnée radar uniquement puis sur la donnée optique, et nous sommes en train d'étudier la possibilité d'utiliser les deux types de données pour cartographier le couvert végétal.<br /><div align="justify"> </div><h3>2003 - Etude du couvert végétal des îles hautes Polynésiennes</h3><div align="justify"> </div><p>Nous avons accueilli pour les mois de Juin, Juillet et Août 2003, Johann Thomas, étudiant en deuxième année IT2 de l'ENSG-IGN de Marnes-la-Vallée pour travailler sur cette thématique. <table border="1" width="100%"> <tbody><tr> <td> <table border="0"> <tbody><tr> <td>Sujet du Stage: </td><td><strong>Etude de la cartographie du couvert végétal des îles hautes polynésiennes</strong> </td></tr><tr> <td height="22"> Elève: </td><td><strong>Johann Thomas</strong>, élève IT2 de l'ENSG-IGN (Marnes-La-Vallée) </td></tr><tr> <td> Dates: </td><td>26 Mai 2003 au 23 Août 2003 </td></tr><tr> <td> Maître de Stage: </td><td><strong>Benoît Stoll</strong> </td></tr></tbody></table> </td></tr><tr align="justify"> <td> Johann Thomas, a effectué un stage au sein de la Jeune Equipe. Son travail a porté sur l'étude de la végétation des îles hautes de la Polynésie Française à partir d'images MASTER et Radar provenant de la campagne PACRIM2. La zone d'étude retenue est la plaine d'Opunohu à Moorea. <p>Ce stage avait pour objectif d'identifier et d'effectuer les premiers traitements nécessaires à l'exploitation des images Radar et Master (corrections géométriques, géo-référencement, mosaiquage, filtrage du Speckle) puis d'étudier la potentialité de télédétection de la végétation et de l'utilisation des sols au travers de ces images.</p> <p>Les résultats obtenus lors de ce stage sont, outre l'identification et la mise en œuvre des pré-traitements des images Radar et MASTER, la définition d'un jeu original de classes adaptées aux caractéristiques des images radar, permettant la classification du couvert végétal de notre zone d'étude. Nous obtenons deux cartes de classification de la végétation et de l'occupation des sols, l'une à partir des images Radar (pixel à 5m), l'autre à partir des images MASTER (pixel à 20m). Ces cartes de classification font apparaître plusieurs classes intéressantes. En particulier, nous arrivons à dissocier les forêts hautes (Falcata, Filao ou Aito, Pin des Caraibes, etc…) dont la canopée culmine d'une dizaine de mètre au-dessus de la forêt moyenne (Purau (hibiscus sauvage), Mape, etc..) qui constitue la deuxième classe, les champs d'ananas dont la réponse au signal radar est très spécifique, les pâturages et champs nus, et enfin la zone urbaine constituée d'un ensemble hétéroclite de petites maisons locales, jardins, arbres, etc...<br /> Cette classification de l'occupation des sols et de la végétation trouve son originalité dans la hiérarchie verticale de ses classes ainsi que dans la possibilité de cartographier précisément les champs d'ananas, ressource importante pour l'île de Moorea.</p> <p>Un rapport de stage dont le titre est "Etude de la cartographie du couvert végétal des îles hautes polynésiennes" est disponible à l'UPF, ou à l''ENSG-IGN de Marnes-la-Vallée depuis la fin du mois de septembre 2003. De plus cette étude a servi de bas epour un poster présenté à l'AGU 2003 et fera l'objet d'une publication dans une conférence internationale de télédétection dans le courant de cette année Universitaire 2003-2004.<br /> </p></td></tr></tbody></table> </p><h3>2004 - Cartographie de la végétation des îles Australes</h3><div align="justify"> </div><p>Nous avons accueilli pour les mois de Juin, Juillet et Août 2004, Rémi Provin, étudiant en deuxième année IT2 de l'ENSG-IGN de Marnes-la-Vallée pour travailler sur une application et approfondissement du stage de Johann sur les îles Australes dont nous connaissons l'éloignement et l'isolement. <table border="1" width="100%"> <tbody><tr> <td> <table border="0" width="100%"> <tbody><tr> <td>Sujet du Stage: </td><td><strong>Cartographie de la végétation des îles Australes à partir d’images AirSAR ou MASTER</strong> </td></tr><tr> <td height="22"> Elève: </td><td><strong>Rémi Provin</strong>, élève IT2 de l'ENSG-IGN (Marnes-La-Vallée) </td></tr><tr> <td> Dates: </td><td>22 Mai 2004 au 30 Août 2004</td></tr><tr> <td> Maître de Stage: </td><td><strong>Benoît Stoll</strong> </td></tr></tbody></table> </td></tr><tr> <td><div align="justify"> </div><p align="justify">Rémi Provin a effectué un stage au sein de l'équipe Terre-Océan. Son travail a porté sur l'étude de la végétation des îles Australes à partir d'images AirSAR ou MASTER provenant de la campagne PACRIM2. Cette fois ci, nous ne disposions plus du couple AirSAR MASTER mais de l'une ou l'autre des images. Les données disponibles au moment du stage étaient Rapa (AirSAR), Tubuai (AirSAR), Rimatara (MASTER). </p><div align="justify"> </div><p align="justify">Ce stage avait pour objectif d'appliquer les méthodes développées par Johann aux images Radar et Master (Prétraitements, Classification) pour sortir des cartes de classification de la végétation adaptées aux îles concernées. </p><div align="justify"> </div><p align="justify">L'île de Tubuai a été considéré comme un cas d'école parceque représentative du couvert végétal des îles autrales, et parceque la topographie simple de l'île nous a permi de mettre en place des procédures simples permettant de récupérer le contour de l'île, de mosaiquer les images disponibles pour compenser les effets de trous et d'ombres radar, de classifier la végétation, etc.... Les méthodes développées sur Tubuai ont été appliquées sur Rapa. Rimatara a quand à elle fait l'objet d'une étude un peu différente puisque les seules données MASTER disponibles nous ont obligé à travailler sur les indices de végétation nous permettant de classifier la végétation sur un principe similaire au jeu de classe défini sur les images AirSAR.</p><div align="justify"> </div><p align="justify">Les résultats obtenus lors de ce stage sont, trois cartes de classification de la végétation deux pour Rapa et Tubuai basés sur les images AirSAR et une sur Rimatara basée sur l'image MASTER Disponible. Ces cartes permettent une étude quantitative des différentes classes de végétation trouvées sur ces îles.</p><div align="justify"> </div><p align="justify">Un rapport de stage dont le titre est "<strong>Cartographie de la végétation des îles Australes à partir d’images AirSAR ou MASTER</strong> " est disponible dans la liste des publications de ce site, ou à l''ENSG-IGN de Marnes-la-Vallée au cours du 2ème semestre 2004. <br /> </p> </td></tr></tbody></table> </p><h3>2005 - Un nouvel indice de végétation adapté aux données AirSAR: SARvi.</h3><div align="justify"> </div><p align="justify"> A la suite du stage de Rémi Provin dans nos locaux, Benoît Stoll a travaillé sur l'élaboration d'un nouvel indice de végétation dans les cas ou l'on ne dispose que de données Radar, en effet, cet indice est important pour savoir la couverture végétale dans une image, l'indice le plus couramment utilisé est l'indice NDVI, mais celui ci nécessite d'avoir la bande Rouge et Infra-rouge. L'indice SARvi nécessite d'avoir les bandes radar C-VV et L-HV. </p><p align="justify">Cette étude a abouti a une publication à IGARSS05: "<strong>SARvi: A Vegetation Index Based on AirSAR Data for South Pacific Volcanic Islands Vegetation</strong>". </p><h3>2005 - Apport de la Polarimétrie Radar à la Cartographie Thématique en Polynésie française</h3><div align="justify"> </div><p>Nous avons accueilli pour les mois de Juin, Juillet et Août 2005, Cédric Lardeux, étudiant en MASTER SIG de Marnes-la-Vallée pour travailler sur la polarimétrie radar sur l'île de Tubuai que nous avions déjà étudiée. <table border="1" width="100%"> <tbody><tr align="justify"> <td> <table border="0" width="100%"> <tbody><tr> <td>Sujet du Stage: </td><td><strong>Apport de la Polarimétrie Radar à la Cartographie Thématique en Polynésie française</strong> </td></tr><tr> <td height="22"> Elève: </td><td><strong>Cédric Lardeux</strong>, élève M2 de l'ENSG-IGN (Marnes-La-Vallée) </td></tr><tr> <td> Dates: </td><td>1er Mars au 31Août 2005 (15 Juin 2005 au 30 Juillet 2005 à Tahiti) </td></tr><tr> <td> Maître de Stage: </td><td><strong>Benoît Stoll (UPF) et Pierre-Louis Frison (Marnes-la-Vallée)</strong> </td></tr></tbody></table> </td></tr><tr> <td><div align="justify"> </div><p align="justify">Cédric a commencé à explorer les possibiltés de la polarimétrie radar et est venu chez nous confronter ses résultats à la réalité terrain. Le site d'étude choisi est Tubuai car c'est sur cette île que nous avions le plus de données disponibles, outre la donnée radar déjà traité, nous avons récupéré deux images Quickbird de très bonne qualité (quasiment sans nuages). Cette donnée drapée sur le MNT radar nous a permis de mener à bien notre mission terrain permettant une identification plus aisée des grandes zones de végétations et de leur localisation..</p><div align="justify"> </div><p align="justify">Cédric a étudié les propriétés polarimétriques des données radar et a pu les expliquer par la confrontation avec le terrain améliorant la connaissance de l'interaction du signal rdar avec la cible de type végétation. Les cartes qu'il a pu obtenir nous donnent une nouvelle dimension dans l'interpretation de nos données.</p><div align="justify"> </div><p align="justify">Un rapport de stage dont le titre est "<strong>Apport de la Polarimétrie Radar à la Cartographie Thématique en Polynésie française</strong> " sera disponible à l'UPF, ou à l''ENSG-IGN de Marnes-la-Vallée d'ici peu.<br /> </p> </td></tr></tbody></table> </p><h3>2006 - 2008 - Utilisation des classifications SVM pour cartographier les données Polarimétriques AirSAR</h3><div align="justify"> </div><p align="justify"> A la suite de son stage de DEA, Cédric Lardeux a décroché une bourse de thèse, il travaille sur la classification de données polarimétriques a l'aide de classifieurs SVM (support vector machine) qui permettent de classifier des données images avec un grand nombre de bandes. Cédric a dans un premier temps travaillé sur la donnée de Tubuai associée à la donnée Quickbird, travail qui a abouti a une publication à IGARSS06: "<strong>Use of the SVM Classification with Polarimetric SAR Data for Land Use Cartography</strong>".Il a soutenu sa thèse en décembre 2008.</p><h3>2006 - Cartographie de la cocoteraie des Tuamotu (Atoll de Tikehau)</h3><div align="justify"> Au mois de Novembre 2005, Raimana Teina a commencé une thèse multi-sceau sur la télédétection de la cocoteraie des tuamotu. Il est co-encadré par Benoît Stoll à l'UPF et Dominique Béréziat au LIP6 de Paris6. Son premier projet de thèse consiste à étudier la cocoteraie des tuamotu sur le site pilote de l'île de Tikehau à partir d'images Ikonos. </div><table border="1" width="1193" height="258" align="justify"><tbody><tr> <td> <table border="0" width="100%"> <tbody><tr> <td>Sujet du Stage: </td><td><strong>Etude Pilote de la cocoteraie des Tuamotu sur des images Ikonos - Tikehau -</strong> </td></tr><tr> <td height="22"> Elève: </td><td><strong>TEINA Raimana</strong>, Doctorant UPF - Paris6 </td></tr><tr> <td> Dates: </td><td>Novembre 2005 - Octobre 2006 </td></tr><tr> <td> Encadrants: </td><td><strong>Benoît Stoll (UPF) et Dominique Bereziat (Paris6)</strong> </td></tr></tbody></table> </td></tr><tr> <td> <p>Cette étude pilote trouve son importance dans le fait que la plupart des atolls des tuamotu sont diponibles en données Ikonos et que le Service du développement Rural (SDR) fait des études sur la cocoteraie afin de pouvoir en quantifier l'état ainsi que la ressource potentielle.</p> <p>L'étude devra exploiter les propriétés des images Ikonos pour localiser chaque pied de cocotier et ainsi sortir des résultats sur le nombre de cocotiers ainsi que sur les densités de cocotiers.</p></td></tr></tbody></table><h3>2008 - Classification SVM Conjointe de Données Radar et Optique: Application à la Télédétection du Couvert Végétal de Nuku Hiva</h3><div align="justify"> </div><p align="justify"> Robin Pouteau a accepté notre allocation de recherche sur ce thème, il commence à la rentrée 2008 et va travailler à la classification conjointe de données radar et optique.</p><h3>2009 - Etude de l'Occupation des Sols de l'île de Tahiti sur données SPOT5 multi-date</h3> <div align="justify"> </div> <p align="justify">Nous accueillons Manuel Castella, stagiaire de MASTER2 Recherche en collaboration avec l'IRD de Nouméa et la Délégation à l'Environnement du territoire de la Polynésie française pour étudier la donnée SPOT5 et Quickbird de Tahiti. Son travail va consister à étudier précisément les attributs et descripteurs de texture dans une optique de classification de l'occupation des sols de la presqu'île de Taravao... </p><h3>2009 - Etude de la cocoteraie des tuamotu par techniques de Data Mining</h3> <div align="justify"> </div> <p align="justify">Raimana TEINA a montré la pertinence d'utiliser l'outil télédétection pour cartographier la cocoteraie des tuamotu. Cependant, il reste hardu d'appliquer ses méthodes sur l'ensemble des tuamotu. </p><p align="justify">L'Université de la Nouvelle-Calédonie va prendre un stagiaire pour appliquer des méthodes de Data mining pour cartographier la cocoteraie de l'ensemble des tuamotu sur un jeu de classes simple.</p><p align="justify"> </p><p align="justify"> </p>
Un exemple sur Moorea
2008-03-15T02:34:42Z
2008-03-15T02:34:42Z
http://gepasud.upf.pf/un-exemple-sur-moorea.html
Administrator
sebastien.chabrier@upf.pf
Pour commencer nous avons défini une zone d'étude, en l'occurrence il s'agit de la vallée d'Opunohu dans l'île de Moorea pour la diversité de son couvert végétal et son occupation des sols représentatifs des îles hautes polynésiennes. De plus cette zone a la particularité d'être relativement plate ce qui limite grandement les effets d'inversion de pente sur la radiométrie radar et nous évite par là même une correction radiométrique supplémentaire. <p align="justify">Nous avons commencé par réaliser un composite RGB à partir de bandes AirSAR soigneusement choisies afin de faire ressortir les caractéristiques principales de la végétation. Voici un aperçu de ce composite, vous reconnaîtrez les principaux sites de la vallée d'Opunohu. Vous remarquerez que nous avons masqué les zones d'eau n'apportant aucune information utile à notre étude ainsi que la présence de zones d'ombres radar, en particulier sous le mont Rotui.</p> <div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/opunohu_airsar_legende.gif" border="0" width="600" height="400" /></div><br /> <div align="center"><em>(Composite RGB: Vallée d'Opunohu) </em></div> <p align="justify">D'ors et déjà on peut voir sur ce composite ce qui constituera nos classes: la forêt "haute" (en vert foncé), la forêt "moyenne" dominante (en gris/vert), les champs d'ananas (en orange), les champs à pâturage (en rouge), et la zone urbaine (en bleu/violet) qui regroupe un ensemble hétéroclite de constructions, routes, jardins, petits champs, etc....</p> <table border="0" align="center"> <tbody><tr align="center"> <td> <img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/classif_airsar_opunohu.gif" border="0" width="300" height="298" /> </td><td><table border="0"> <tbody><tr> <td><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/foret_haute.gif" border="0" /> </td><td>forêt haute </td></tr><tr> <td><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/foret_moyenne.gif" border="0" /> </td><td>forêt moyenne </td></tr><tr> <td><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/champ_ananas.gif" border="0" /> </td><td>champs d'ananas </td></tr><tr> <td><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/champs.gif" border="0" /> </td><td>champs à paturage </td></tr><tr> <td><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/zone_urbaine.gif" border="0" /> </td><td>zone urbaine </td></tr></tbody></table></td></tr><tr> <td colspan="2" align="center"><em>(Classification de la vallée d'Opunohu: image AirSAR) </em> </td></tr></tbody></table> <p align="justify">La hiérarchisation de ces classes peut être qualifiée de verticale puisque le signal radar nous permet de discerner la végétation rase (champs à pâturage), de la végétation à hauteur moyenne (forêt dominante), de la végétation dont la hauteur relative par rapport à cette dernière classe est plus importante (forêt haute). Pourtant une classe s'est révélée particulièrement intéressante, c'est la classe des champs d'ananas (ressource économique importante de l'île de Moorea), cette classe ici en vert possède une signature radar particulière non pas reliée à la hauteur ou au volume de sa végétation, mais à la réponse des rangées d'ananas en fonction de leur orientation par rapport à la visée radar. </p><p align="justify">Nous avons voulu vérifier si cette classe peut être discernée dans une image MASTER aux propriétés complètement différentes. Voici un aperçu des 3 bandes visibles de l'image MASTER sur la zone d'Opunohu. Vous remarquerez la présence de nuages et d'ombres qui empêchent tout traitement dans ces zones. On remarque certaines forêts hautes, certains champs d'ananas ainsi que la zone urbaine de Paopao et du lycée agricole (au centre de l'image). </p><p> </p> <div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/master_opunohu.jpg" border="0" /></div> <div align="center"><em>(image MASTER de la vallée d'Opunohu)</em></div> <p align="justify">Nous avons effectué la classification sur cette image en prenant soin de masquer les zones nuageuses ainsi que les zones d'ombres. Les classes d'apprentisssage sont les mêmes que pour la classification précédente. Voici le résultat. </p><p> <table border="0" align="center"> <tbody><tr align="center"> <td> <img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/classif_master_opunohu.gif" border="0" width="300" height="300" /> </td><td><table border="0"> <tbody><tr> <td><img src="http://www.upf.pf/jeto/ti/vegetation/img/foret_haute.gif" border="0" width="50" height="50" /> </td><td>forêt haute </td></tr><tr> <td><img src="http://www.upf.pf/jeto/ti/vegetation/img/foret_moyenne.gif" border="0" width="50" height="50" /> </td><td>forêt moyenne </td></tr><tr> <td><img src="http://www.upf.pf/jeto/ti/vegetation/img/champ_ananas.gif" border="0" width="50" height="50" /> </td><td>champs d'ananas </td></tr><tr> <td><img src="http://www.upf.pf/jeto/ti/vegetation/img/champs.gif" border="0" width="50" height="50" /> </td><td>champs à paturage </td></tr><tr> <td><img src="http://www.upf.pf/jeto/ti/vegetation/img/zone_urbaine.gif" border="0" width="50" height="50" /> </td><td>zone urbaine </td></tr></tbody></table> </td></tr><tr> <td colspan="2" align="center"><em>(Classification de la vallée d'Opunohu: image MASTER) </em> </td></tr></tbody></table> </p><p align="justify">Cette classification semble plus propre que celle faite à partir de l'image radar, ne vous y fiez pas, cela vient du fait que le pixel sur les images MASTER est à 20 mètre alors qu'il est à 5 mètre pour les images radar. Ceci implique une classification moins fine et par conséquent des zones plus homogènes. Par contre on retrouve bien les champs d'ananas (en orange) sur cette classification. ceux ci possèdent donc une signature spectrale suffisamment éloignée des autres types de végétation pour qu'ils puissent être discernés, ce qui n'est guère étonnant, ce qui l'est un peu plus est le fait qu'on puisse voir ces même champs d'ananas sur les images radar, cela est du au fait que le radar réagit à des propriétés structurelles de la cible comme le taux d'humidité, la structure verticale ou horizontale de la cible, le volume de végétation, or les champs d'ananas sont formés de rangées relativement serrées et régulières ce qui nous amène à pouvoir les distinguer des autres types de végétation rases.</p>
Pour commencer nous avons défini une zone d'étude, en l'occurrence il s'agit de la vallée d'Opunohu dans l'île de Moorea pour la diversité de son couvert végétal et son occupation des sols représentatifs des îles hautes polynésiennes. De plus cette zone a la particularité d'être relativement plate ce qui limite grandement les effets d'inversion de pente sur la radiométrie radar et nous évite par là même une correction radiométrique supplémentaire. <p align="justify">Nous avons commencé par réaliser un composite RGB à partir de bandes AirSAR soigneusement choisies afin de faire ressortir les caractéristiques principales de la végétation. Voici un aperçu de ce composite, vous reconnaîtrez les principaux sites de la vallée d'Opunohu. Vous remarquerez que nous avons masqué les zones d'eau n'apportant aucune information utile à notre étude ainsi que la présence de zones d'ombres radar, en particulier sous le mont Rotui.</p> <div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/opunohu_airsar_legende.gif" border="0" width="600" height="400" /></div><br /> <div align="center"><em>(Composite RGB: Vallée d'Opunohu) </em></div> <p align="justify">D'ors et déjà on peut voir sur ce composite ce qui constituera nos classes: la forêt "haute" (en vert foncé), la forêt "moyenne" dominante (en gris/vert), les champs d'ananas (en orange), les champs à pâturage (en rouge), et la zone urbaine (en bleu/violet) qui regroupe un ensemble hétéroclite de constructions, routes, jardins, petits champs, etc....</p> <table border="0" align="center"> <tbody><tr align="center"> <td> <img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/classif_airsar_opunohu.gif" border="0" width="300" height="298" /> </td><td><table border="0"> <tbody><tr> <td><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/foret_haute.gif" border="0" /> </td><td>forêt haute </td></tr><tr> <td><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/foret_moyenne.gif" border="0" /> </td><td>forêt moyenne </td></tr><tr> <td><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/champ_ananas.gif" border="0" /> </td><td>champs d'ananas </td></tr><tr> <td><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/champs.gif" border="0" /> </td><td>champs à paturage </td></tr><tr> <td><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/zone_urbaine.gif" border="0" /> </td><td>zone urbaine </td></tr></tbody></table></td></tr><tr> <td colspan="2" align="center"><em>(Classification de la vallée d'Opunohu: image AirSAR) </em> </td></tr></tbody></table> <p align="justify">La hiérarchisation de ces classes peut être qualifiée de verticale puisque le signal radar nous permet de discerner la végétation rase (champs à pâturage), de la végétation à hauteur moyenne (forêt dominante), de la végétation dont la hauteur relative par rapport à cette dernière classe est plus importante (forêt haute). Pourtant une classe s'est révélée particulièrement intéressante, c'est la classe des champs d'ananas (ressource économique importante de l'île de Moorea), cette classe ici en vert possède une signature radar particulière non pas reliée à la hauteur ou au volume de sa végétation, mais à la réponse des rangées d'ananas en fonction de leur orientation par rapport à la visée radar. </p><p align="justify">Nous avons voulu vérifier si cette classe peut être discernée dans une image MASTER aux propriétés complètement différentes. Voici un aperçu des 3 bandes visibles de l'image MASTER sur la zone d'Opunohu. Vous remarquerez la présence de nuages et d'ombres qui empêchent tout traitement dans ces zones. On remarque certaines forêts hautes, certains champs d'ananas ainsi que la zone urbaine de Paopao et du lycée agricole (au centre de l'image). </p><p> </p> <div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/master_opunohu.jpg" border="0" /></div> <div align="center"><em>(image MASTER de la vallée d'Opunohu)</em></div> <p align="justify">Nous avons effectué la classification sur cette image en prenant soin de masquer les zones nuageuses ainsi que les zones d'ombres. Les classes d'apprentisssage sont les mêmes que pour la classification précédente. Voici le résultat. </p><p> <table border="0" align="center"> <tbody><tr align="center"> <td> <img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/classif_master_opunohu.gif" border="0" width="300" height="300" /> </td><td><table border="0"> <tbody><tr> <td><img src="http://www.upf.pf/jeto/ti/vegetation/img/foret_haute.gif" border="0" width="50" height="50" /> </td><td>forêt haute </td></tr><tr> <td><img src="http://www.upf.pf/jeto/ti/vegetation/img/foret_moyenne.gif" border="0" width="50" height="50" /> </td><td>forêt moyenne </td></tr><tr> <td><img src="http://www.upf.pf/jeto/ti/vegetation/img/champ_ananas.gif" border="0" width="50" height="50" /> </td><td>champs d'ananas </td></tr><tr> <td><img src="http://www.upf.pf/jeto/ti/vegetation/img/champs.gif" border="0" width="50" height="50" /> </td><td>champs à paturage </td></tr><tr> <td><img src="http://www.upf.pf/jeto/ti/vegetation/img/zone_urbaine.gif" border="0" width="50" height="50" /> </td><td>zone urbaine </td></tr></tbody></table> </td></tr><tr> <td colspan="2" align="center"><em>(Classification de la vallée d'Opunohu: image MASTER) </em> </td></tr></tbody></table> </p><p align="justify">Cette classification semble plus propre que celle faite à partir de l'image radar, ne vous y fiez pas, cela vient du fait que le pixel sur les images MASTER est à 20 mètre alors qu'il est à 5 mètre pour les images radar. Ceci implique une classification moins fine et par conséquent des zones plus homogènes. Par contre on retrouve bien les champs d'ananas (en orange) sur cette classification. ceux ci possèdent donc une signature spectrale suffisamment éloignée des autres types de végétation pour qu'ils puissent être discernés, ce qui n'est guère étonnant, ce qui l'est un peu plus est le fait qu'on puisse voir ces même champs d'ananas sur les images radar, cela est du au fait que le radar réagit à des propriétés structurelles de la cible comme le taux d'humidité, la structure verticale ou horizontale de la cible, le volume de végétation, or les champs d'ananas sont formés de rangées relativement serrées et régulières ce qui nous amène à pouvoir les distinguer des autres types de végétation rases.</p>
Un exemple sur Tubuai
2008-03-15T02:35:56Z
2008-03-15T02:35:56Z
http://gepasud.upf.pf/un-exemple-sur-tubuai.html
Administrator
sebastien.chabrier@upf.pf
Tubuai est un cas d'école pour la thématique végétation , en effet, on y trouve l'ensemble des couverts végétaux que l'on peut trouver aux îles australes. De plus la topologie du terrain est simple il y a deux massif montagneux principaux, cela nous permettra de dévelloper des traitements que nous pourrons appliquer à des cas plus compliqués comme Rapa par exemple. <div align="justify"> </div><p align="justify">Au départ, nous disposions de deux images AirSAR.<br /> </p> <table border="0" align="center"> <tbody><tr align="center"> <td> <img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/tubuai_airsar_ts1524.jpg" border="0" width="618" height="454" /><br /> <em>RGB AirSAR de Tubuai (passage1) </em> </td><td><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/tubuai_airsar_ts1525.jpg" border="0" width="618" height="454" /><br /> <em>RGB AirSAR de Tubuai (passage2) </em> </td></tr></tbody></table> <p align="justify">Comme on peut le remarquer, la différence de direction de visée (du bas au passage1, du haut au passage2) font que les zones de trous radar et d'ombres sont différentes sur les deux images. </p> <table border="0" align="center"> <tbody><tr align="center"> <td> <img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/taitaainversion1.jpg" border="0" width="111" height="102" /><br /> <em>Vallée de Taitaa (passage1) </em> </td><td><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/taitaainversion2.jpg" border="0" width="111" height="102" /><br /> <em>Vallée de Taitaa (passage2) </em> </td></tr></tbody></table> <p> </p> <p align="justify">Une mosaique pertinente permettra de combler les zones altérées d'une image par la même zone de la deuxième image. Le principe est de ne garder que les zones montantes d'une image 1 et de remplacer les zones descendantes de cette image par les zones montantes de l'image 2. L'image résultante est plus homogène et donc plus facile à traiter pour une classification.</p> <div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/mosaique_airsar_tubuai.jpg" border="0" width="618" height="454" /></div><br /> <div align="center"><em>RGB AirSAR de Tubuai (mosaique) </em></div> <p>Voilà le résultat de la classification de la végétation sur l'île de Tubuai résultante:</p> <table border="0" align="center"><tbody><tr align="center"> <td> <img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/classif_tubuai.jpg" border="0" width="400" height="353" /> </td><td><table border="0"> <tbody><tr> <td><img src="http://www.upf.pf/jeto/ti/vegetation/img/foret_haute.gif" border="0" width="50" height="50" /> </td><td>forêt haute </td></tr><tr> <td><img src="http://www.upf.pf/jeto/ti/vegetation/img/foret_moyenne.gif" border="0" width="50" height="50" /> </td><td>forêt moyenne </td></tr><tr> <td><img src="http://www.upf.pf/jeto/ti/vegetation/img/marecage.gif" border="0" width="50" height="50" /> </td><td>marécages</td></tr><tr> <td><img src="http://www.upf.pf/jeto/ti/vegetation/img/champs.gif" border="0" width="50" height="50" /> </td><td>végétation basse</td></tr><tr> <td><img src="http://www.upf.pf/jeto/ti/vegetation/img/vegetation_rase.gif" border="0" width="50" height="50" /> </td><td>végétation rase</td></tr></tbody></table> </td></tr><tr> <td colspan="2" align="center"> <br /> <em>Classification de la végétation de Tubuai</em></td></tr></tbody></table> <p>Voici la dernière classification envoyée par Cédric après amélioration de la méthode (jeu de classes différent de la classification précédente) .</p><p> </p><div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/classif_tubuai_airsar.jpg" border="0" alt="Classification Finale de Tubuai" title="Classification Finale de Tubuai" width="639" height="400" /></div><div style="text-align: center"><em>Classification Finale de Tubuai </em><br /></div> <br /><p> </p>
Tubuai est un cas d'école pour la thématique végétation , en effet, on y trouve l'ensemble des couverts végétaux que l'on peut trouver aux îles australes. De plus la topologie du terrain est simple il y a deux massif montagneux principaux, cela nous permettra de dévelloper des traitements que nous pourrons appliquer à des cas plus compliqués comme Rapa par exemple. <div align="justify"> </div><p align="justify">Au départ, nous disposions de deux images AirSAR.<br /> </p> <table border="0" align="center"> <tbody><tr align="center"> <td> <img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/tubuai_airsar_ts1524.jpg" border="0" width="618" height="454" /><br /> <em>RGB AirSAR de Tubuai (passage1) </em> </td><td><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/tubuai_airsar_ts1525.jpg" border="0" width="618" height="454" /><br /> <em>RGB AirSAR de Tubuai (passage2) </em> </td></tr></tbody></table> <p align="justify">Comme on peut le remarquer, la différence de direction de visée (du bas au passage1, du haut au passage2) font que les zones de trous radar et d'ombres sont différentes sur les deux images. </p> <table border="0" align="center"> <tbody><tr align="center"> <td> <img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/taitaainversion1.jpg" border="0" width="111" height="102" /><br /> <em>Vallée de Taitaa (passage1) </em> </td><td><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/taitaainversion2.jpg" border="0" width="111" height="102" /><br /> <em>Vallée de Taitaa (passage2) </em> </td></tr></tbody></table> <p> </p> <p align="justify">Une mosaique pertinente permettra de combler les zones altérées d'une image par la même zone de la deuxième image. Le principe est de ne garder que les zones montantes d'une image 1 et de remplacer les zones descendantes de cette image par les zones montantes de l'image 2. L'image résultante est plus homogène et donc plus facile à traiter pour une classification.</p> <div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/mosaique_airsar_tubuai.jpg" border="0" width="618" height="454" /></div><br /> <div align="center"><em>RGB AirSAR de Tubuai (mosaique) </em></div> <p>Voilà le résultat de la classification de la végétation sur l'île de Tubuai résultante:</p> <table border="0" align="center"><tbody><tr align="center"> <td> <img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/classif_tubuai.jpg" border="0" width="400" height="353" /> </td><td><table border="0"> <tbody><tr> <td><img src="http://www.upf.pf/jeto/ti/vegetation/img/foret_haute.gif" border="0" width="50" height="50" /> </td><td>forêt haute </td></tr><tr> <td><img src="http://www.upf.pf/jeto/ti/vegetation/img/foret_moyenne.gif" border="0" width="50" height="50" /> </td><td>forêt moyenne </td></tr><tr> <td><img src="http://www.upf.pf/jeto/ti/vegetation/img/marecage.gif" border="0" width="50" height="50" /> </td><td>marécages</td></tr><tr> <td><img src="http://www.upf.pf/jeto/ti/vegetation/img/champs.gif" border="0" width="50" height="50" /> </td><td>végétation basse</td></tr><tr> <td><img src="http://www.upf.pf/jeto/ti/vegetation/img/vegetation_rase.gif" border="0" width="50" height="50" /> </td><td>végétation rase</td></tr></tbody></table> </td></tr><tr> <td colspan="2" align="center"> <br /> <em>Classification de la végétation de Tubuai</em></td></tr></tbody></table> <p>Voici la dernière classification envoyée par Cédric après amélioration de la méthode (jeu de classes différent de la classification précédente) .</p><p> </p><div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/classif_tubuai_airsar.jpg" border="0" alt="Classification Finale de Tubuai" title="Classification Finale de Tubuai" width="639" height="400" /></div><div style="text-align: center"><em>Classification Finale de Tubuai </em><br /></div> <br /><p> </p>
SARvi, un nouvel indice de végétation basé sur la données AirSAR
2008-03-15T02:36:45Z
2008-03-15T02:36:45Z
http://gepasud.upf.pf/sarvi.html
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sebastien.chabrier@upf.pf
Les indices de végétation sont utilisés pour connaitre la couverture végétale dans une image optique, ils sont basés sur un rapport des bandes Rouges et Infra-Rouge. Cependant dans les cas ou l'on n'a pas accès à de la donnée optique, nous avons dévelloppé un nouvel indice basé sur la donnée Radar. <p>Voici une image Quickbird de Tubuai, elle comporte 4 bandes, avec une résolution de 1 mètre: Rouge, Vert, Bleu et Infra-rouge.</p> <div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/quicbird_tubuai.jpg" border="0" width="700" height="507" /></div><br /> <div align="center"><em>Quickbird Tubuai</em></div> <p>Nous pouvons calculer un indice de végétation NDVI à l'aide des bandes Rouges et Infra-rouge: </p> <div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/ndvi.gif" border="0" width="170" height="120" /></div> <p>cet indice est compris entre 0 et 200: </p><blockquote><ul><li>entre 0 et 100, cela indique qu'il n'y a pas de végétation, </li><li>100 indique un sol nu, </li><li>et plus on se rapproche de 200, plus il y a possibilité de présence de végétation.</li></ul></blockquote> <div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/ndvi_stats.gif" border="0" width="313" height="146" /></div> <p>si on analyse les statistiques des classes de végétation utilisées classiquement, toutes les classes ont la même valeur de NDVI on détecte donc la présence ou pas de végétation mais on n'a aucune information sur la quantité de végétation. </p> <div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/quickbird_tubuai_ndvi.jpg" border="0" width="700" height="507" /><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/colorbar.gif" border="0" width="40" height="348" /><br /></div> <div align="center"><em>NDvi Quickbird Tubuai</em></div> <p>Voici une image JPL-AirSAR de l'île de Tubuai, composition colorée classique permettant de faire ressortir la végétation, image mosaiquée, filtrée.</p> <div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/sar_tubuai_median5_10.jpg" border="0" width="700" height="530" /></div><br /> <div align="center"><em>AirSAR Tubuai: R C-VV, V L-HV, B L-HH </em></div> <p>Si l'on regarde la signature radar des classes de végétation précédemment utilisées, on se rend compte que les polarisations L-HV et C-VV discriminent bien les différentes classes </p> <div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/roi_4_m.gif" border="0" width="400" height="300" /></div> <p>Nous allons calculer l'indice SARvi normalisé:<br /> </p> <div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/sarvi.gif" border="0" width="271" height="123" /></div> l'indice SARvi est compris entre 0 et 200 <blockquote><ul><li>près de 0, pas de végétation (en noir sur l'image)</li><li> près de 200, haute densité de végétation (en blanc sur l'image)</li></ul></blockquote> <div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/sarvi_stats.gif" border="0" width="402" height="158" /></div> <p>Si on analyse les statitiques des classes de végétation, on voit bien que chaque classe a un indice SARvi différent, cet outil nous permet donc de différentier les classes de végétation.</p> <div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/sar_tubuai_median5_10_nvisa.jpg" border="0" width="700" height="530" /><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/colorbar.gif" border="0" width="40" height="348" /><br /></div> <div align="center"><em>SARvi Tubuai</em></div> <p>et si l'on segmente l'image dans ses niveaux de gris, on peut faire une bonne approximation d'une classification de la végétation basée sur les classes précédentes...</p> <div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/sar_tubuai_median5_10_nvisar_class.gif" border="0" width="700" height="530" /></div> <br /> <div align="center"><em>SARvi segmenté Tubuai</em></div> <p> </p><p>que l'on peut comparer à la classification de l'île de tubuai à partir des données AirSAR.</p> <div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/sar_tubuai_4cl_maj5.gif" border="0" width="700" height="530" /></div> <br /> <div align="center"><em>Classification AirSAR Tubuai</em></div>
Les indices de végétation sont utilisés pour connaitre la couverture végétale dans une image optique, ils sont basés sur un rapport des bandes Rouges et Infra-Rouge. Cependant dans les cas ou l'on n'a pas accès à de la donnée optique, nous avons dévelloppé un nouvel indice basé sur la donnée Radar. <p>Voici une image Quickbird de Tubuai, elle comporte 4 bandes, avec une résolution de 1 mètre: Rouge, Vert, Bleu et Infra-rouge.</p> <div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/quicbird_tubuai.jpg" border="0" width="700" height="507" /></div><br /> <div align="center"><em>Quickbird Tubuai</em></div> <p>Nous pouvons calculer un indice de végétation NDVI à l'aide des bandes Rouges et Infra-rouge: </p> <div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/ndvi.gif" border="0" width="170" height="120" /></div> <p>cet indice est compris entre 0 et 200: </p><blockquote><ul><li>entre 0 et 100, cela indique qu'il n'y a pas de végétation, </li><li>100 indique un sol nu, </li><li>et plus on se rapproche de 200, plus il y a possibilité de présence de végétation.</li></ul></blockquote> <div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/ndvi_stats.gif" border="0" width="313" height="146" /></div> <p>si on analyse les statistiques des classes de végétation utilisées classiquement, toutes les classes ont la même valeur de NDVI on détecte donc la présence ou pas de végétation mais on n'a aucune information sur la quantité de végétation. </p> <div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/quickbird_tubuai_ndvi.jpg" border="0" width="700" height="507" /><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/colorbar.gif" border="0" width="40" height="348" /><br /></div> <div align="center"><em>NDvi Quickbird Tubuai</em></div> <p>Voici une image JPL-AirSAR de l'île de Tubuai, composition colorée classique permettant de faire ressortir la végétation, image mosaiquée, filtrée.</p> <div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/sar_tubuai_median5_10.jpg" border="0" width="700" height="530" /></div><br /> <div align="center"><em>AirSAR Tubuai: R C-VV, V L-HV, B L-HH </em></div> <p>Si l'on regarde la signature radar des classes de végétation précédemment utilisées, on se rend compte que les polarisations L-HV et C-VV discriminent bien les différentes classes </p> <div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/roi_4_m.gif" border="0" width="400" height="300" /></div> <p>Nous allons calculer l'indice SARvi normalisé:<br /> </p> <div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/sarvi.gif" border="0" width="271" height="123" /></div> l'indice SARvi est compris entre 0 et 200 <blockquote><ul><li>près de 0, pas de végétation (en noir sur l'image)</li><li> près de 200, haute densité de végétation (en blanc sur l'image)</li></ul></blockquote> <div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/sarvi_stats.gif" border="0" width="402" height="158" /></div> <p>Si on analyse les statitiques des classes de végétation, on voit bien que chaque classe a un indice SARvi différent, cet outil nous permet donc de différentier les classes de végétation.</p> <div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/sar_tubuai_median5_10_nvisa.jpg" border="0" width="700" height="530" /><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/colorbar.gif" border="0" width="40" height="348" /><br /></div> <div align="center"><em>SARvi Tubuai</em></div> <p>et si l'on segmente l'image dans ses niveaux de gris, on peut faire une bonne approximation d'une classification de la végétation basée sur les classes précédentes...</p> <div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/sar_tubuai_median5_10_nvisar_class.gif" border="0" width="700" height="530" /></div> <br /> <div align="center"><em>SARvi segmenté Tubuai</em></div> <p> </p><p>que l'on peut comparer à la classification de l'île de tubuai à partir des données AirSAR.</p> <div style="text-align: center"><img src="http://gepasud.upf.pf/images/documents/stoll/sar_tubuai_4cl_maj5.gif" border="0" width="700" height="530" /></div> <br /> <div align="center"><em>Classification AirSAR Tubuai</em></div>