Etudes Passées et en Cours
Les études en Télédétection sur le territoire s'appuient sur la donnée disponible localement, ces données sont de deux types, Optiques et Radar.
La donnée Optique permet de discriminer la végétation sur des critères de couleurs et de texture, et la donnée Radar permet de discriminer les cibles suivant des critères structurels comme l'humidité, la rugosité etc...
Les facteurs limitants pour nos études dans les îles tropicales sont:
- pour la donnée Radar les ombres radar du fait que la campagne d'acquisition était aéroportée (facteur qui tendra à être amoindrie sur la donnée satellite radar.).
- pour la donnée optique, les nuages (très présents dans nos îles) et les ombres dues au relief et à l'illumination solaire.
- pour les deux types de donnée la précision spatiale qui a tendance à s'améliore.
2003 - Etude du couvert végétal des îles hautes Polynésiennes
Nous avons accueilli pour les mois de Juin, Juillet et Août 2003, Johann Thomas, étudiant en deuxième année IT2 de l'ENSG-IGN de Marnes-la-Vallée pour travailler sur cette thématique.
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Johann Thomas, a effectué un stage au sein de la Jeune Equipe. Son travail a porté sur l'étude de la végétation des îles hautes de la Polynésie Française à partir d'images MASTER et Radar provenant de la campagne PACRIM2. La zone d'étude retenue est la plaine d'Opunohu à Moorea. Ce stage avait pour objectif d'identifier et d'effectuer les premiers traitements nécessaires à l'exploitation des images Radar et Master (corrections géométriques, géo-référencement, mosaiquage, filtrage du Speckle) puis d'étudier la potentialité de télédétection de la végétation et de l'utilisation des sols au travers de ces images. Les résultats obtenus lors de ce stage sont, outre l'identification et la mise en œuvre des pré-traitements des images Radar et MASTER, la définition d'un jeu original de classes adaptées aux caractéristiques des images radar, permettant la classification du couvert végétal de notre zone d'étude. Nous obtenons deux cartes de classification de la végétation et de l'occupation des sols, l'une à partir des images Radar (pixel à 5m), l'autre à partir des images MASTER (pixel à 20m). Ces cartes de classification font apparaître plusieurs classes intéressantes. En particulier, nous arrivons à dissocier les forêts hautes (Falcata, Filao ou Aito, Pin des Caraibes, etc…) dont la canopée culmine d'une dizaine de mètre au-dessus de la forêt moyenne (Purau (hibiscus sauvage), Mape, etc..) qui constitue la deuxième classe, les champs d'ananas dont la réponse au signal radar est très spécifique, les pâturages et champs nus, et enfin la zone urbaine constituée d'un ensemble hétéroclite de petites maisons locales, jardins, arbres, etc... Un rapport de stage dont le titre est "Etude de la cartographie du couvert végétal des îles hautes polynésiennes" est disponible à l'UPF, ou à l''ENSG-IGN de Marnes-la-Vallée depuis la fin du mois de septembre 2003. De plus cette étude a servi de bas epour un poster présenté à l'AGU 2003 et fera l'objet d'une publication dans une conférence internationale de télédétection dans le courant de cette année Universitaire 2003-2004. |
2004 - Cartographie de la végétation des îles Australes
Nous avons accueilli pour les mois de Juin, Juillet et Août 2004, Rémi Provin, étudiant en deuxième année IT2 de l'ENSG-IGN de Marnes-la-Vallée pour travailler sur une application et approfondissement du stage de Johann sur les îles Australes dont nous connaissons l'éloignement et l'isolement.
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Rémi Provin a effectué un stage au sein de l'équipe Terre-Océan. Son travail a porté sur l'étude de la végétation des îles Australes à partir d'images AirSAR ou MASTER provenant de la campagne PACRIM2. Cette fois ci, nous ne disposions plus du couple AirSAR MASTER mais de l'une ou l'autre des images. Les données disponibles au moment du stage étaient Rapa (AirSAR), Tubuai (AirSAR), Rimatara (MASTER). Ce stage avait pour objectif d'appliquer les méthodes développées par Johann aux images Radar et Master (Prétraitements, Classification) pour sortir des cartes de classification de la végétation adaptées aux îles concernées. L'île de Tubuai a été considéré comme un cas d'école parceque représentative du couvert végétal des îles autrales, et parceque la topographie simple de l'île nous a permi de mettre en place des procédures simples permettant de récupérer le contour de l'île, de mosaiquer les images disponibles pour compenser les effets de trous et d'ombres radar, de classifier la végétation, etc.... Les méthodes développées sur Tubuai ont été appliquées sur Rapa. Rimatara a quand à elle fait l'objet d'une étude un peu différente puisque les seules données MASTER disponibles nous ont obligé à travailler sur les indices de végétation nous permettant de classifier la végétation sur un principe similaire au jeu de classe défini sur les images AirSAR. Les résultats obtenus lors de ce stage sont, trois cartes de classification de la végétation deux pour Rapa et Tubuai basés sur les images AirSAR et une sur Rimatara basée sur l'image MASTER Disponible. Ces cartes permettent une étude quantitative des différentes classes de végétation trouvées sur ces îles. Un rapport de stage dont le titre est "Cartographie de la végétation des îles Australes à partir d’images AirSAR ou MASTER " est disponible dans la liste des publications de ce site, ou à l''ENSG-IGN de Marnes-la-Vallée au cours du 2ème semestre 2004. |
2005 - Un nouvel indice de végétation adapté aux données AirSAR: SARvi.
A la suite du stage de Rémi Provin dans nos locaux, Benoît Stoll a travaillé sur l'élaboration d'un nouvel indice de végétation dans les cas ou l'on ne dispose que de données Radar, en effet, cet indice est important pour savoir la couverture végétale dans une image, l'indice le plus couramment utilisé est l'indice NDVI, mais celui ci nécessite d'avoir la bande Rouge et Infra-rouge. L'indice SARvi nécessite d'avoir les bandes radar C-VV et L-HV.
Cette étude a abouti a une publication à IGARSS05: "SARvi: A Vegetation Index Based on AirSAR Data for South Pacific Volcanic Islands Vegetation".
2005 - Apport de la Polarimétrie Radar à la Cartographie Thématique en Polynésie française
Nous avons accueilli pour les mois de Juin, Juillet et Août 2005, Cédric Lardeux, étudiant en MASTER SIG de Marnes-la-Vallée pour travailler sur la polarimétrie radar sur l'île de Tubuai que nous avions déjà étudiée.
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Cédric a commencé à explorer les possibiltés de la polarimétrie radar et est venu chez nous confronter ses résultats à la réalité terrain. Le site d'étude choisi est Tubuai car c'est sur cette île que nous avions le plus de données disponibles, outre la donnée radar déjà traité, nous avons récupéré deux images Quickbird de très bonne qualité (quasiment sans nuages). Cette donnée drapée sur le MNT radar nous a permis de mener à bien notre mission terrain permettant une identification plus aisée des grandes zones de végétations et de leur localisation.. Cédric a étudié les propriétés polarimétriques des données radar et a pu les expliquer par la confrontation avec le terrain améliorant la connaissance de l'interaction du signal rdar avec la cible de type végétation. Les cartes qu'il a pu obtenir nous donnent une nouvelle dimension dans l'interpretation de nos données. Un rapport de stage dont le titre est "Apport de la Polarimétrie Radar à la Cartographie Thématique en Polynésie française " sera disponible à l'UPF, ou à l''ENSG-IGN de Marnes-la-Vallée d'ici peu. |
2006 - 2008 - Utilisation des classifications SVM pour cartographier les données Polarimétriques AirSAR
A la suite de son stage de DEA, Cédric Lardeux a décroché une bourse de thèse, il travaille sur la classification de données polarimétriques a l'aide de classifieurs SVM (support vector machine) qui permettent de classifier des données images avec un grand nombre de bandes. Cédric a dans un premier temps travaillé sur la donnée de Tubuai associée à la donnée Quickbird, travail qui a abouti a une publication à IGARSS06: "Use of the SVM Classification with Polarimetric SAR Data for Land Use Cartography".Il a soutenu sa thèse en décembre 2008.
2006 - Cartographie de la cocoteraie des Tuamotu (Atoll de Tikehau)
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Cette étude pilote trouve son importance dans le fait que la plupart des atolls des tuamotu sont diponibles en données Ikonos et que le Service du développement Rural (SDR) fait des études sur la cocoteraie afin de pouvoir en quantifier l'état ainsi que la ressource potentielle. L'étude devra exploiter les propriétés des images Ikonos pour localiser chaque pied de cocotier et ainsi sortir des résultats sur le nombre de cocotiers ainsi que sur les densités de cocotiers. |
2008 - Classification SVM Conjointe de Données Radar et Optique: Application à la Télédétection du Couvert Végétal de Nuku Hiva
Robin Pouteau a accepté notre allocation de recherche sur ce thème, il commence à la rentrée 2008 et va travailler à la classification conjointe de données radar et optique.
2009 - Etude de l'Occupation des Sols de l'île de Tahiti sur données SPOT5 multi-date
Nous accueillons Manuel Castella, stagiaire de MASTER2 Recherche en collaboration avec l'IRD de Nouméa et la Délégation à l'Environnement du territoire de la Polynésie française pour étudier la donnée SPOT5 et Quickbird de Tahiti. Son travail va consister à étudier précisément les attributs et descripteurs de texture dans une optique de classification de l'occupation des sols de la presqu'île de Taravao...
2009 - Etude de la cocoteraie des tuamotu par techniques de Data Mining
Raimana TEINA a montré la pertinence d'utiliser l'outil télédétection pour cartographier la cocoteraie des tuamotu. Cependant, il reste hardu d'appliquer ses méthodes sur l'ensemble des tuamotu.
L'Université de la Nouvelle-Calédonie va prendre un stagiaire pour appliquer des méthodes de Data mining pour cartographier la cocoteraie de l'ensemble des tuamotu sur un jeu de classes simple.